Des mois durant, Uber se sera heurté à la loi en vigueur en Wallonie. Mais, une réforme (à venir pour ce mois de décembre 2024) va ouvrir l’application à n’importe quel chauffeur disposant d’une licence de taxi de rue ou de station. De fait, comme c’est déjà le cas à Bruxelles (depuis 10 ans) et en Flandre (depuis 2020), le nombre de conducteurs joignables par la clientèle va être étendu.

Jusqu’à présent seule l’app UberTaxi était accessible en Wallonie, désormais c’est la formule élargie qui s’imposera. Et pour accélérer le succès du service, la compagnie a annoncé faire un geste. Alors que d’habitude, Uber perçoit en moyenne 25% de commission, il ne sera question de prélever que 5% dans un premier temps. Mais ce taux devrait monter progressivement par la suite.

Reste que Laurent Slits, directeur de la plateforme dans le Royaume, peste encore. En effet, contrairement aux autres régions, la Wallonie n’a pas opté pour une licence régionale pour les chauffeurs. Ainsi, dans un premier temps, les quelque 250 conducteurs volontaires du secteur ne pourront prendre en charge des clients en dehors de la commune où ils ont obtenu leur licence. De quoi entraîner certains retours à vide, préjudiciables aux revenus du chauffeur.

À l’avance

Par ailleurs, Uber regrette aussi le choix régional d’avoir opté pour des prix flexibilisés (et non libéralisés). Mais les clients devraient s’y retrouver, eux, avec des tarifs de course annoncés moins élevés que ceux calculés via taximètre. Car oui, le passager saura à l’avance combien lui coûtera son déplacement.

Les taxis “traditionnels” de station qui étaient déjà réservables via l’appli à Mons, Namur, Liège ou Charleroi (depuis février dernier) le resteront.

 

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