A chacun sa part d’effort dans l’effort énergétique réclamé -au moins- pour cet hiver. En Wallonie, La Sofico en charge du réseau routier a décidé, elle, aussi de faire un geste : si l’éclairage nocturne sera maintenu sur les routes nationales, de 22h à 5h, l’intensité lumineuse sera réduite de 30%.

Un geste anodin ? Pas tant que cela puisqu’outre la diminution de la “pollution lumineuse”, la réduction pourrait faire baisser la facture d’électricité d’un million d’euros si elle devait durer un an. Pour l’heure, l’opération n’est prévue que sur un trimestre, jusqu’en mars 2023.

Techniquement, il s’agira de (re)programmer 50.000 points lumineux équipés en LED. Les 22.000 autres poteaux d’éclairage équipés “à l’ancienne” conserveront, eux, la même luminosité dans l’attente de leur remplacement par des systèmes LED.

Les autoroutes aussi concernées

En dehors des nationales, Sofico appliquera la même sobriété énergétique au niveau des échangeurs autoroutiers de Wallonie. Entrées et sorties faisant eux aussi l’objet d’une diminution de l’éclairage appliquée de nuit.

L’intensité passera à 30% des capacités, toujours entre 22h et 5h du matin. Un niveau encore plus bas donc que l’éclat jusqu’alors appliqué. En effet, des réductions de brillance avaient déjà été mises en place. A savoir : 70% de 22h à minuit, 50% de minuit à 5h.

Au Luxembourg, la question de la diminution de l’éclairage public sur les autoroutes ne se pose pas. Voilà déjà plusieurs années que le pays a choisi de retirer les candélabres et les éclairages non-essentiels. Une petite révolution alors que l’ensemble du réseau était jusqu’alors illuminé à la nuit tombée. Seuls restent allumés ponts, tunnels et échangeurs.

« Pour des raisons de sécurité », le ministère de la Mobilité informe qu’il n’est pas dans ses intentions d’aller plus loin dans la démarche. Ni en coupant cet éclairage nocturne, ni en diminuant son intensité.

32 communes impliquées

Mais, cet hiver, l’effort de réduire la consommation énergétique via des réglages de l’éclairage public est porté par nombre de collectivités locales. Ainsi, le ministère de l’Energie confirme que « 32 communes ont déjà répondu à l’appel du gouvernement d’éteindre l’éclairage de la voirie publique pendant une certaine période de la nuit».

Soit, excusez du peu, un tiers des communes du Grand-Duché. Elles étaient deux fois moins il y a un mois encore. Un geste que les villes et villages couplent le plus souvent à quelques restrictions sur la durée de fonctionnement de leurs illuminations de Noël.

 

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