En ce début de printemps, voilà les cyclistes encourager à cumuler un maximum de kilomètres ensemble, avec l’objectif ambitieux de parcourir au total la distance Terre-Lune. Soit 343.300 km à “avaler” en selle sur les routes et rues du Luxembourg. Derrière cette action se trouvent la Klima-Bündnis Lëtzebuerg et ProVelo en collaboration avec le ministère de la Mobilité. Sous le slogan Ride me to the moon se cache ainsi un “défi” à tenir du 22 avril au 31 mai. Donc 40 jours de bicyclettes pour faire aussi bien que la fusée du programme Apollo.

L’an dernier déjà, les deux organisations avaient lancé une action similaire. Il s’agissait alors de mobiliser les pédaleuses et autres adeptes du vélo à réaliser un tour du globe terrestre (40.000 km). Au final, les participants avaient réussi à sillonner quatre fois plus de bornes !

La campagne GoGo VELO a pour objectif de promouvoir encore et encore la bicyclette comme moyen de transport quotidien et de l’établir à long terme. Il est vrai que, depuis des années, le Luxembourg mise sr une stratégie de mobilité multimodale, qui combine donc différents moyens de transport – dont le vélo. C’est pourquoi l’infrastructure est en constant développement. Les réseaux de pistes cyclables sont régulièrement étendues, de nouveaux emplacements pour stationner les deux-roues sont créés, les vélos en libre accès ne cessent d’augmenter, etc.

Bon pour l’environnement

Il y a de nombreuses bonnes raisons d’utiliser le vélo. Sur de nombreux trajets, notamment en milieu urbain, il est plus rapide que la voiture ou les transports en commun. De plus, la pratique régulière du vélo a des effets positifs sur le corps et l’esprit. Enfin, le “biclou” est le moyen de transport le plus écologique, juste après la marche. Avant la première sortie, il convient toutefois de s’assurer que le vélo soit en parfait état.

Pour cette action “Ride me to the moon”, Klima-Bündnis et ProVelo invitent les cyclistes à utiliser leur vélo «aussi souvent que possible comme moyen de transport au quotidien et pendant les loisirs». Pour participer, les volontaires (résidents comme frontaliers) doivent télécharger une application (Radbonus II). Avant de partir, il faut activer la fonction de suivi de l’appli afin d’enregistrer les kilomètres.

Cette année, les organisateurs accordent une attention particulière aux scolaires et aux étudiants de l’Université. Ils et elles (ou leurs parents, enseignants, copains) peuvent s’inscrire dans des équipes et pédaler ensemble. Pour les motiver et rendre le vélo un peu plus agréable, les deux ONG ont créé des ” challenges passionnants” (X kilomètres/ jour, etc.) qui permettent aux participants de se qualifier pour une loterie.

Comme en 2024, l’action a encore une fonction. L’application permet aux participants de donner des informations sur l’état de l’infrastructure cycliste « et contribuer ainsi à son amélioration ». Les nids de poule, les obstacles, erreurs de marquage ou une mauvaise signalisation doivent donc être signalés.

Et déjà les organisateurs de penser à une nouvelle action, pour l’automne. Cette fois, les communes et les régions devraient avoir la possibilité d’ajouter des “défis locaux” à l’action.

 

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