Mardi reste la pire journée pour circuler
Publié
par
Edouard Trèfle
le 05/03/2024 à 06:03
Chacun le sait : les trajets deviennent le point noir dans la journée des frontaliers et des résidents. Un ressenti, du vécu surtout, sur lequel l’indice TomTom trafic vient mettre des chiffres. Pour la dernière publication en date, une des données marquantes était cette durée de ⏱79 heures, soit le temps passé par un automobiliste dans les bouchons de la capitale en une année… Autrement dit : 📅 3,29 jours de vie perdus à l’arrêt dans sa voiture à Luxembourg-ville en un an !
Et à fouiller l’ensemble des statistiques concernant le Grand-Duché, on découvre ainsi que la capitale figure au 45e rang mondial des villes les plus congestionnées (Londres étant la pire💂 !) ou encore que le deuxième jour de la semaine est celui où le plus de véhicules circulent sur le réseau routier du pays. Et donc que le mardi est le jour où la circulation est la moins fluide.
Voilà déjà plusieurs années que le “tuesday bloody tuesday” est la hantise de qui a un rendez-vous en Ville ou à l’autre bout du Luxembourg. Mais le dernier rapport TomTom apporte une nuance à son habituel constat : ce n’est plus en début de soirée qu’il fait mauvais prendre la route (18h-19h) mais dès bon matin désormais. Le créneau 8h-9h étant l’heure la plus embouteillée de la semaine.
Durant cette période, Le traqueur de GPS estime qu’il faudra plus de 27 minutes pour parcourir 10 km…
Argent, stress & qualité de l’air
Et qui dit bouchon dit consommation de carburants plus élevée. Ainsi, au ralenti, c’est bien votre argent qui file à toute allure. L’indice TomTom a sorti la calculatrice : télétravailler un mardi revient à économiser 289 euros de frais d’essence ou de diesel sur l’année. Une somme établie pour un simple aller-retour de 25 km. De quoi faire sérieusement faire réfléchir celles et ceux qui prennent le volant pour un parcours bien plus long.
TomTom remue d’ailleurs le couteau du home-office un peu plus profond dans la plaie en rappelant que trois jours passés à travailler depuis son domicile revient donc à “faire gagner” 863 euros de pouvoir d’achat à un salarié (toujours sur une navette de 25 km). Et l’on ne parle pas de la pollution en moins, du soulagement pour le stress ou autres impacts bienfaiteurs.
Visiblement, le nouveau gouvernement a saisi le message et a déjà fait savoir qu’il négocierait avec l’Europe et se rapprocherait des pays voisins pour « améliorer les conditions fiscales et de Sécurité sociale afin d’accroître le recours au télétravail ».
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