Depuis des années, c’est en rase campagne et les “petites” routes du Luxembourg que les accidents de circulation  étaient les plus fréquents avec les conséquences les plus dramatiques. L’an passé, un virage a été pris : les rues de la centaine de communes du pays sont devenus le point noir de l’insécurité routière. Ainsi, à elles seules, les zones urbaines ont vu se produire la moitié des 312 accidents graves et 24 mortels qui ont eu lieu en 2023.

Le ministère de la Mobilité vient de relever ce nouveau constat. Ainsi, même si ce sont certainement les 165 kilomètres d’autoroutes nationales qui voient passer le flux le plus important de véhicules, c’est bien dans les villes ou villages du pays que le risque a été accentué ces derniers mois.

Dans leur bilan, les autorités n’hésitent pas à souligner que « si la majorité des accidents a eu lieu entre deux ou plusieurs véhicules (y compris le vélo), les accidents impliquant des obstacles fixes et des piétons et piétonnes, restent à un niveau préoccupant ». Inquiétant et en constante augmentation…

Si les automobilistes et leurs passagers restent les premières victimes des collisions, sorties de route et autres coups durs (🚘13 défunts, 142 blessés graves) les motards suivent (🏍️5 morts, 105 blessés graves) puis les piétons (🚶🏻‍♀️4 décès, 49 blessés sérieux), les cyclistes (🚴🏼‍♀️2 morts, 38 blessés) conducteurs de poids lourds ou camionnette (🚚2 morts, 6 blessés).

Yuriko Backes, ministre de la Mobilité, a déjà fait savoir qu'il était désormais « primordial que nous nous attaquions davantage à toutes les formes de comportements dangereux au volant, y compris à la distraction ». Les contrôles fixes ou mobile de vitesse (1ère cause des accidents) vont donc rester à un haut niveau; l'attention des policiers sur le non-respect de la priorité et franchissement de la ligne de sécurité accrue; et les mesures d'alcoolémie ou d'usage des stupéfiants rester d'actualité.

 

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