Le tram rapide entre Luxembourg et Belval, c’est (presque) pour demain ?
Publié
par
Sarah G. Melis
le 13/09/2023 à 17:09
Le projet est ambitieux et les moyens qui doivent être déployés pour qu’il se réalise sont conséquents. Pour 3 milliards d’euros, d’ici à 2035, le ministre de la Mobilité et des Travaux Publics François Bausch veut relier la capitale au Sud du pays. Comment ? En réaménageant complètement l’A4 (devenue l’A3 bis) pour en faire un couloir multimodal où voitures, tram et vélos pourront circuler en voies rapides. Avec ce projet d’envergure, il sera donc possible de relier en tram la Cloche d’Or à Leudelange en 2028, puis aller jusqu’à Foetz en 2030, Metzeschmelz et Esch-sur-Alzette en 2032 et jusqu’à Belval en 2035.
L’A4 complètement transformée
Le « couloir multimodal » présenté par François Bausch a vocation a désengorger une A4 en proie à une « congestion chronique », explique l’actuel ministre. L’A4 élargie sera ainsi complétée par une ligne de tram et une piste vélo express qui va être créée par l’élargissement de l’autoroute, la création d’un tram rapide et d’une piste vélo express qui longeront l’A4.
Ainsi, « le nouveau corridor et le tram rapide permettront aux communes concernées de réorganiser la mobilité entière au sein de leurs territoires », ajoute-t-il. Pour y arriver, le ministre espère du prochain gouvernement qu’il travaillera sur l’optimisation des autoroutes, sur une troisième voie pour covoiturage et pour bus sur l’autoroute A4 ainsi que sur l‘adaptation des échangeurs autoroutiers.
Piste cyclable express et tram rapide
François Bausch entend avec ce projet intégrer les localités adjacentes dans le processus d’aménagement, avec celui notamment d’une piste cyclable express et des itinéraires cyclables connectant les localités à cette piste.
Pour le tram rapide reliant la capitale au sud du pays, le projet comprend par ailleurs 17,5 km de tracé dont 10 km entre les arrêts Leudelange et Foetz pour une vitesse supérieure à 70km à l’heure. Seront créés 13 nouvelles stations de tram, 5 nouveaux pôles d’échanges et un nouveau passage à gibier.
Reste à savoir si après les prochaines élections législatives, l’actuel ministre de la mobilité, qui a décidé de ne pas briguer un nouveau mandat, verra ce projet faramineux se concrétiser. Le nouveau gouvernement «pourra décider de tout et son contraire, sachant que c’est un gros investissement, mais je crois que cela en vaut la peine», estime François Bausch.
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