La première ministre, Elisabeth Borne, l’a confirmé : les tarifs des carburants en France bénéficieront encore d’une ristourne publique de 30 centimes au litre jusqu’à mi-novembre. De quoi assurer encore des prix à la pompe « compétitifs » par rapport aux stations-services des pays voisins comme le Grand-Duché, la Belgique ou l’Allemagne.

Toutefois, la cheffe de gouvernement a également assuré que ce bonus (décidé pour soutenir le pouvoir d’achat des consommateurs) ne saurait être prolongé en 2023. Il est vrai que pour les finances publiques cette prolongation pèse lourd. Il est question de 440 millions d’euros.
Le groupe Total, quant à lui, a confirmé sa volonté de prolonger la remise de 20 centimes/l accordée dans ses stations.

Reste que les écarts diminuent au détriment du porte-monnaie des automobilistes, et que côté français près d’un tiers des stations sont en pénurie d’au-moins un carburant du fait de la grève actuelle des raffineries du pays.