4,3 millions de passagers accueillis en un an. Voilà sur quel “score”, on avait laissé le Findel au terme d’une année 2024 de haute volée pour l’aéroport de Luxembourg. Mais déjà la barre des 5 millions de voyageurs qui se profile pour cette année, anticipe déjà le Statec. Il est vrai que, même si la saison estivale, n’est pas encore achevée, la fréquentation est en avance sur les meilleures performances antérieures.

Et pas qu’un peu… Selon les analystes, sur les 7 premiers mois de 2024, le Findel a enregistré 8% de public en plus au décollage ou à l’atterrissage par rapport à 2023. Rien que pour mai, ce sont 62.000 passagers (+ 15%) supplémentaires qui ont été enregistrés en comparaison avec le même mois un an auparavant. La météo maussade du printemps luxembourgeois et sur la Grande a dû aider…

Si le plafond des 5 millions est atteint (voire crever), cela signifierait que sur une décennie le trafic aérien aurait doublé de volume au Luxembourg. Une croissance dont peu d’aéroports peuvent se vanter… Surtout au niveau de la Grande Région où de 🇫🇷Lorraine Aéroport à 🇩🇪Francfort-Hahn en passant par 🇧🇪Charleroi, on a toutes les peines à se maintenir.

Mais, notent les analystes du Statec, le Findel constituait déjà une exception frontalière. En effet, passée la crise Covid, le retour des touristes et businessmen au départ ou à l'arrivée du tarmac luxembourgeois avait été enregistré bien avant que France, Allemagne ou Belgique ne retrouvent leur élan d'avant 2020.

Ainsi en 2023, l'aéroport national dépassait de 🇱🇺 +10% son trafic-record de 2019 quand les chiffres de l'aérien étaient encore inférieurs de - 18% en Allemagne, -9% en Belgique et -5% en France...

La tendance se montre également positive en ce qui concerne les flux marchandises. Ainsi, après plusieurs années délicates, les volumes transbahutés au Findel augmentent. De l'ordre de + 3% depuis janvier (en comparaison avec la même période 2023) pour le fret.

Cela ne devrait pas suffire à atteindre les chiffres de 2019, mais les opérateurs de la logistique aéroportuaires ne se plaindront certainement pas de cette reprise, surtout si elle venait à se confirmer jusqu'à décembre.

 

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