François Bausch répond sur la gratuité des transports pour les frontaliers
Publié
par
Sarah G. Melis
le 19/06/2023 à 17:06
Dans sa réponse à une question parlementaire des députés Mars Di Bartolomeo et Yves Cruchten (LSAP), François Bausch, ministre de la mobilité et du transport, évoque les projets transfrontaliers des CFL notamment en Belgique où une étude SNCB-CFL est en cours.
Le but de cette étude ? Définir les besoins futurs en liaison ferroviaire, et déterminer s’il est possible d’envisager que « des trains partant de Luxembourg puissent aller jusqu’à Libramont sans rupture de charge », explique le ministre rappelant au passage que « la ligne vers Bruxelles a déjà été ré-électrifiée en 25 kV alternatif jusqu’à Hatrival ». Si cette solution s’avérait envisageable, elle permettrait aux frontaliers belges de ne plus changer de train à Arlon.
Qu’en sera-t-il de la gratuité des transports ?
Évoquant la « règle d’interpénétration », ne permettant pas au Luxembourg de prendre en charge les frais de transports des trains en dehors de ses frontières, le ministre rappelle que le Luxembourg a déjà financé la gare de Volmerange-lès-Mines, où le train est déjà gratuit, autrefois située sur « une ancienne ligne privée de fret ».
Le Grand-Duché ne prendra donc pas à sa charge les coûts des transports, ailleurs, passée la frontière et ce vers les trois pays voisins. François Bausch rappelant en outre que « la réciproque est également valable pour les trains circulant sous contrats de service public étranger qui pénètrent dans notre pays ».
Si le ministre assure que la politique du gouvernement reste de «travailler étroitement avec les trois pays voisins pour améliorer la qualité de l’offre des transports en commun», il explique que ces changements nécessiteront forcément des investissements dans l’infrastructure.
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François Bausch admet néanmoins que les coûts que représenteraient la gratuité dans chacun des pays frontaliers serait « autrement plus substantiel» en raison de leur taux de financement des transports en commun par les titres de transport, qui est « très nettement plus élevé qu’il ne le fut au Grand-Duché» avant 2020.
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