Voilà maintenant 55 ans que le premier tronçon d’autoroute a été inauguré au Luxembourg. Il s’agissait alors de 2,7 km de liaison entre le Kirchberg et Senningerberg (l’A1 était née !). Depuis le réseau n’a eu de cesse de s’allonger (163 km aujourd’hui) et de s’étendre en voies. Mais ce n’était pourtant pas sur ces voiries XXL que le 1er tunnel routier “significatif” a vu le jour. Ainsi, c’est le tunnel Saint-Esprit sous la capitale qui marque le début de l’amour des ingénieurs pour ce type de traversées.

Aujourd’hui, les Ponts et Chaussées doivent s’occuper et se préoccuper de 25 tunnels d’importance. Le plus grand restant celui du Grouft avec ses 3.000 mètres de longueur. Et chaque année, il s’agit de vérifier le parfait état des installations assurant aux véhicules de circuler en toute sécurité, plus particulièrement en cas d’accident.

Du 6 septembre prochain (Gousselerbierg) jusqu’au 31 octobre (rond-point Merl), il n’y aura guère de nuits où les équipes n’interviendront donc pas sous ces ouvrages. Un travail nocturne pour réduire le moins possible l’impact sur le trafic mais surtout un échéancier resserré pour une liste de points à contrôler plutôt longue.

Ainsi, sur chaque site, ouvriers et techniciens mobilisés vont être amenés à s’assurer du parfait état des ventilations, détections incendie, sondes gaz carbonique/opacité, extincteurs, niches refuges, éclairage (y compris dans les galeries de secours ou de balisage en cas de péril), la sonorisation, les transmissions de données, les détecteurs de fumée, les téléphones d’alerte, les bouches d’incendies, etc.

Ces soirées sont aussi l’occasion de réaliser un check-up complet des ouvrages, du revêtement au génie civil en passant par les bassins de rétention, déshuileurs et autres  débourbeurs.

 

Bouchons ou pas ?
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