Attendu pour l'été 2024, l'ouvrage d'art fait déjà parler de lui. Explications.
Connaissez-vous le
point commun entre Paris et Bettembourg ? Eh bien, les deux villes s’apprêtent à vivre
un été 2024 bien agité. Du côté de la capitale française
en raison des Jeux olympiques; et à cause de
travaux d’aménagement du côté de la commune luxembourgeoise.
Et ce chantier ne sera pas sans affecter la plus grande compétition sportive au monde. En effet, le temps des travaux au-dessus des lignes CFL, il ne sera plus question de rejoindre directement Paris en TGV depuis la Gare centrale de Luxembourg.
Mais la perturbation attendue est à la hauteur de l’investissement qui s’apprêtent à être fait à deux pas de la seconde gare la plus fréquentée du pays. Il s’agira non seulement d’en finir avec le vieux pont Emile-Hammerel mais de le remplacer par un nouvel ouvrage d’art que l’on promet pouvoir durer un siècle.
A une vingtaine de mètres au-dessus des six voies de circulation et les trois quais, le nouveau pont comportera des voies de mobilité douces dédiées aux piétons et cyclistes ainsi que deux voies pour véhicules.
Tous en bus !
Mais impossible de finaliser ce chantier sans interrompre le trafic ferroviaire pendant quelques semaines. D’où le choix d’agir au cœur de l’été quand le nombre d’usagers des lignes 6, 60 et 90 est au plus bas. Un choix toutefois déjà contesté, par exemple par la députée Elisabeth Margue.
L’élue CSV vient ainsi d’
interpeller le ministre de la Mobilité pour lui demander de s’expliquer sur ce choix de calendrier 2024, alors qu’en 2025 un autre investissement majeur devrait affecter le trafic sur la gare de Bettembourg.
En tous cas, durant cette partie finale des travaux, il ne faudra donc pas plus s’attendre à trouver des trains en gare de Bettembourg. Temporairement, les passagers seront pris en charge par des bus de substitution envisagent déjà les CFL. Des cars en partance ou en provenance de la capitale, de Thionville ou d’Esch-sur-Alzette. Eh oui, en juillet-août, les déplacements au sud du pays vont ressembler à une course d’obstacles. Dans l’esprit des JO donc !
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