Elles mesurent 4,70m de long, sont larges de 2,15 m, peuvent transporter jusqu’à 8 personnes assises et… n’ont aucun conducteur pour les guider. Et pourtant, elles roulent ! Elles, ce sont les deux navettes autonomes Ohmnio que les CFL vont désormais tester sur Belval à compter de ce mardi 7 mai. Une expérimentation menée toutefois alors que les engins ont déjà parcouru 4.000 km (de façon concluante !) sur le hub intermodal de Bettembourg.

N’empêche : pour les CFL, la date est majeure, « le franchissement d’une nouvelle étape de ce projet passionnant », commente même Carlo Hansen, chef du Service Bus des CFL. Cette fois, il est bel et bien question de lancer les deux petits engins dans la “vraie” circulation, avec des véhicules, des piétons, des obstacles… Des « conditions réelles » d’abord appréhendées à vide.

Pour l’heure, un seul personnel de la Compagnie sera autorisé à déambuler à Belval dans le véhicule électrique et possédant une autonomie de 120 km. Ensuite, un “safety steward” viendra accompagner les usagers pour apaiser leur voyage.

Mais déjà les CFL se veulent rassurant, rappelant que plusieurs capteurs LIDAR assure la sécurité du trajet. Via ce dispositif, le véhicule « interagit et communique avec son environnement ». En clair : détecte les obstacles, assure les freinages d’urgence, respecte les priorités, sait se positionner dans les ronds-points se présentant sur sa route.

Patience…

La “boucle” prévue sur Belval multipliera les allers et retours de la Gare à l’Université, en empruntant notamment l’Avenue des hauts-fourneaux. Soit 2,3 km ponctués de 4 arrêts. « Ce type de produit nous permet de couvrir l’entièreté du déplacement de nos clients, et plus précisément le premier et le dernier kilomètre depuis et vers l’une de nos gares », s’enthousiasme Marc Hoffmann, directeur des Activités voyageurs des CFL.

Pour l’heure, la Compagnie ne précise pas quand, exactement, les premiers passagers pourront emprunter l’une ou l’autre des navettes, ni quels seront leurs horaires de fonctionnement. Les CFL se contentant de dire que « dans le courant de 2024 » que la clientèle sera accueillie. De quoi faire monter le désir…

 

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