L’an dernier, il avait fallu attendre le 27 novembre avant de voir le Luxembourg se recouvrir de son premier manteau blanc. Qu’en sera-t-il pour cet hiver 2024 ? Mystère bien sûr. Mais pour être prêts à faire face à flocons et givres, les équipes en charge de mettre les chaussées au “noir” vont dès à présent réaliser des « tests à sec ».

Donc pas d’étonnement à avoir dans les prochains, si vous croisez une saleuse en action alors que le thermomètre est encore largement positif, que la neige n’est pas là, il s’agit là d’un “échauffement” pour les agents des Ponts et Chaussées engagés dans le déblayage et du saupoudrage du réseau routier étatique. Les chasse-neige, eux, resteront au garage.

Pour le Luxembourg, il faut ainsi veiller sur 167 kilomètres d’autoroutes et 2.912 km de voirie nationale. Autant dire qu’il faut qu’engins, personnels et stocks soient bien au niveau pour permettre une bonne circulation pour les milliers d’usagers quotidiens.

Pour ce rodage, saleuses et autres engin de déblaiement ne seront engagés qu’entre 3h et 6h du matin. Cela afin de perturber a minima les déplacements. Et cela sur l’ensemble du territoire.

❄️20.000 tonnes en moyenne

Pour ces préliminaires hivernaux, l’administration veillera à ne pas disperser inutilement trop de sel. Déjà parce qu’il ne faut pas entamer les réserves sitôt (un hiver moyen se soldant généralement par 20.000 t de sel utilisées). Ensuite parce que cette dispersion saline n’est pas forcément au goût de la nature…

Aussi, pour les premières tournées d’essai, il n’est pas question d’aller au-delà des 5 grammes/m² dispersés sur les chaussées sèches. Et avec une distance maximale d’épandage de 5 km, avertissent les Ponts et Chaussées.

Si en conditions hivernales, le “bon état” de la chaussée est un facteur primordiale de sécurité routières, les automobilistes doivent aussi disposer des pneumatiques adaptées à la mauvaise saison. Pour mémoire, c’est bien la météo (et non) le µcalendrier qui fixe l’obligation d’être équipés des bonnes gommes au Luxembourg.

En cas de manquements, outre les risques pris, c’est aussi la contravention qui guette les “téméraires” qui ne disposeraient pas des 4 pneus hiver obligatoires en cas de températures sous les 7°C, verglas ou neige.

 

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