A Bereldange, sur la route vers Walferdange, la présence d’un radar n’a rien d’une nouveauté. Mais ce qu’il y a de neuf, à compter de ce 16 août, c’est bien le lancement de la phase répressive du “poteau” installé en juin dernier. Finie la phase-test, place aux flashes : automobilistes, vous voilà prévenus.

Implanté sur le CR181, le radar vise à faire respecter les 50 km/h s’imposant dans la traversée de la commune et cela « dans les deux sens de circulation », avertit le ministère de la Mobilité. Sachant qu’une tolérance de 3 km/h (au-dessous de 100 km/h) et de 3 % (au-delà de 100 km/h) sera déduite de la valeur mesurée.

Alors que le bilan 2022 de l’accidentologie au Luxembourg a montré une reprise des décès et des blessés graves sur les routes du pays, il est clair que la chasse aux allures excessives va se poursuivre. D’autant qu’après l’alcool, la vitesse est le second facteur accidentogène relevé sur les lieux des collisions ou sorties de chaussée.

Comportements indélicats

Avec cette installation à Bereldange, au nord de la capitale, le Luxembourg compte donc maintenant une trentaine de radars fixes en service. Chiffre qui va s’accentuer puisque l’administration de François Bausch à déjà deux sites d’installation dans ses cartons : l’un à la frontière entre Grand-Duché et Lorraine sur la liaison Belval-Audun, l’autre à Saeul.

Pour mémoire, l’an passé, pas moins de 326.000 motards et automobilistes ont été contrôlés en excès de vitesse au Grand-Duché. Et aussi imparfaits parfois que soient les appareils de mesure, ce chiffre témoigne de comportements routiers indélicats. Et cela même si, la plupart du temps, ce sont de “petits dépassements” qui ont été sanctionnés.

 

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