Depuis mars dernier, la DIR-Est a entamé un chantier de longue haleine, entre Yutz et Thionville. Pile sous les voies de l’A31, à hauteur du viaduc Beauregard, les équipes de la direction interdépartementale des Routes Est supervise le confortement de l’ouvrage en fonction depuis presque 50 ans.

Il est vrai que, depuis 1974 entre Yutz et Thionville, ce pont a vu sa fréquentation (et donc les contraintes physiques) considérablement augmenté. On parle de 100.000 véhicules/jour désormais et difficile pour les culées de la construction de résister d’autant que leur structure même est affaiblie.

Sauf que pour intervenir les entreprises ont besoin de moyens lourds, encombrants et que, sous l’autoroute, l’espace est rare. Ici . Notamment en raison du positionnement… d’un château d’eau. Si en son temps, l’édifice était utile au ravitaillement en eau des locomotives, voilà des années que la SNCF n’a plus l’utilité de la construction. D’où cette démolition qui débutera mercredi 14 juin.

Entre rails et Moselle

Et si la DIR-Est communique sur cette information c’est parce que ce chantier pourrait bien distraire le flux des conducteurs empruntant le viaduc de Beauregard. Des usagers qui ont justement le haut du château d’eau dans leur champ de vision (principalement dans le sens Metz-Luxembourg). D’où un appel à la plus grande vigilance.

Car la destruction par grignotage de la cuve supérieure se fera sans impacter la circulation routière, l’administration en charge de l’A31 craint quelques ralentissements ou instants de distraction… Voilà chacun prévenu ! Au passage, on notera que les travaux ne devraient pas non plus pénaliser l’activité fret de la SNCF (localisée à proximité du bâtiment), ni le trafic des TER.

« La totalité des gravats du fût et de la tour seront ensuite conduits en décharge spécialisée, indique Vinciane Guillot, responsable tudes et travaux neufs à la DIR-Est. Avec un traitement particulier pour les éléments contenant du plomb ou de l’amiante. Sachant que sitôt après, le site sera récupéré pour aménager une base de travail permettant de travailler plus à l’aise et en sécurité sur cet espace restreint, entre Moselle d’un côté et rails de l’autre. »

La totalité du chantier de confortement est prévu pour s’achever en septembre 2025.

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