Elle en a vu passer des rames, la gare de Bettembourg depuis sa mise en service en 1859. Et son importance notamment dans les liaisons frontalières vers la France ne cesse de croitre. Résultat, l’installation ne cesse de faire l’objet d’attentions.

Gare-frontière, Bettembourg sera par exemple le point de départ de la nouvelle ligne à 2 voies en construction devant atteindre Luxembourg-ville d’ici 2027. En 2024, c’est aussi au-dessus de ses rails qu’un nouveau pont sera posé (entraînant quelques perturbations dans le trafic estival).

En cette mi-juin, c’est une enveloppe de 101 millions d’euros que les députés luxembourgeois viennent de valider. De quoi envisager des travaux qui permettront à l’infrastructure de disposer d’un nouveau poste directeur. Pas un luxe quand on sait combien l’ancien modèle posait des problèmes dans la gestion des aiguillages et de fréquents retards pour le passage des trains…

Plus sûr, plus fiable

Les CFL profiteront de ce chantier pour équiper ce poste du système de signalisation ferroviaire ETCS. Un dispositif permettant de fluidifier le passage des convois quel que soit leur pays d’origine dans l’Union. A lui seul, il rend compatibles au trafic sur les rails luxembourgeois les 23 systèmes de commande de sécurité déployés sur les trains venant des divers coins d’Europe.

L’équipement devrait être activé d’ici 2026.

Dernièrement, les CFL ont rappelé quelques-uns des autres grands projets d’infrastructure qui attendent le réseau national. Parmi ces investissements d’importance, se trouvent notamment :

  • l’installation d’un nouveau poste directeur intégré à Ettelbrück (phase 2 en 2024) et construction d’un pôle d’échange multimodal (avec are routière, P+R, quai supplémentaire et nouveau bâtiment voyageurs)
  • l’aménagement d’un nouveau P+R à Troisvierges (389 places ouvertes pour l’été 2024)
  • la finalisation du pôle d’échange d’Howald (fin des travaux en 2026, avec 95 M€ investis dans la phase II des travaux)

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