Pour les bénéficiaires d’un véhicule de fonction, l’employeur impute sur la fiche de salaire un impôt. Le calcul est le suivant. En fonction de la motorisation et de la catégorie d’émission de CO2, un avantage en nature est calculé sur le montant TTC du véhicule, qui varie entre 0,5% pour un véhicule 100% électrique, et 1,8% pour un diesel.

En d’autres termes, la somme obtenue est ajoutée au montant brut de la rémunération et fait l’objet d’une retenue d’impôt, au même titre que le salaire brut.

Le Gouvernement luxembourgeois avait prévu une augmentation de 2% (à partir de 2025) pour tous les véhicules à moteur thermique (y compris hybride), quel que soit leur taux d’émission de CO2. Lors du conseil des ministres du 29 novembre, Luc Frieden a annoncé le report de cette augmentation dans deux ans, uniquement pour les véhicules électriques, soit pour le 1er janvier 2027.

 

C’est sans conteste une excellente nouvelle pour les professionnels inquiets de voir les augmentations de ces taxes. L’idée du gouvernement est évidemment d’inciter la vente de véhicules moins polluants et donc de protection écologique.

"Le gouvernement entend ainsi renforcer les incitatifs en vue d’une transition vers la mobilité électrique et poursuivre la décarbonisation du parc automobile luxembourgeois en ligne avec les objectifs fixés dans le Plan national intégré en matière d'énergie et de climat. À noter que deux tiers des véhicules 100% électriques sont actuellement immatriculés par des entreprises.", indique le communiqué.

Ainsi, les véhicules électriques qui ne représentent que 7% du marché luxembourgeois ne subiront pas de hausse de l'avantage en nature initialement prévu pour le 1er janvier 2025, quand ils seront utilisés en leasing.