Si, le 3 mars, la tripartite s’était soldée par un accord autour de la mise en place d’un crédit d’impôt pour les ménages, nul n’en savait dire exactement les montants. Mais la ministre des Finances avait promis de sortir la calculatrice et de montrer rapidement de combien la mesure allait bénéficier au pouvoir d’achat des contribuables pour cette année et la suivante. Parole tenue.

Ainsi, l’administration dirigée par Yuriko Backes vient de dévoiler six cas de figure (les plus courants) témoignant des économies que l’adaptation des barèmes d’imposition allait engendrer.

Afin d’atténuer l’effet de l’inflation prévue, le gouvernement a ainsi acté l’adaptation du barème de l’impôt. Les syndicats l’y avaient poussé depuis plusieurs semaines. OGBL, LCGB et CGFP insistaient même pour que les seuils soient réhaussés au niveau des 8 index actés depuis 2017.

Finalement, Xavier Bettel aura tranché par un choix intermédiaire :

  • Pour 2023 : mise en place d’un crédit d’impôt introduit pour l’année d’imposition en cours (correspondant à une adaptation du barème de l’impôt à hauteur de 2 tranches indiciaires)
  • Pour 2024 : adaptation du barème fiscal (cette fois à hauteur de 2,5 tranches indiciaires)
  • Maintien du fonctionnement habituel de l’index en cas d’inflation (y compris en cas de nouveau déclenchement imprévu à la date de l’accord). Les prochains index devant tomber en avril prochain, fin 2023 et au 1er trimestre 2024 selon les estimations du Statec.

 

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