Stéphanie Obertin va se faire beaucoup d’amis sur les campus universitaires du pays et de la Grande Région. En effet, la ministre de l’Enseignement supérieure vient de confirmer qu’au-delà des quelque 172 millions d’euros (!) d’aides déjà versés à des étudiants au titre des différentes bourses proposées par le Luxembourg, un geste nouveau allait bientôt s’appliquer.

En l’occurrence, il s’adresserait aux près de 30.000 jeunes poursuivant un cursus post-bac et ayant sollicité une bourse d’études. En tous cas à celles et ceux qui seraient en mesure de prouver au terme du semestre d’été qu’elles ou ils ont bien « terminé avec succès leurs études en cycle court, en 1er cycle, en 2e cycle ou en cycle unique ». Bingo !

Ce coup de pouce, déjà baptisée “Prime de réussite”, devrait selon la ministre « valoriser et récompenser les jeunes diplômés ». De combien ? Il est encore trop tôt pour le dire. Mais, tout comme les autres bourses, le Grand-Duché devrait assurer le versement de cette gratification aussi bien aux “enfants” de résidents qu’à ceux de frontaliers.

10% de moins d’un semestre à l’autre

L’enregistrement de ces jeunes diplômés à cette “prime” aura aussi un intérêt, disons administratif, pour le ministère. En effet, cela permettra à l’administration d’avoir un meilleur suivi des jeunes ayant soit décroché en cours de cursus, soit achevé leurs études dans l’un ou l’autre des cycles.

Une donnée sur laquelle le ministère de l’Enseignement supérieur n’avait que peu de moyens de contrôles, en dehors des inscriptions bi-annuelles pour l’octroi des bourses. Et c’est ainsi qu’entre la bourse du semestre d’hiver (rentrée) et celle du semestre d’été, il y avait toujours un écart.

C’est ainsi qu’en 2023, 33.344 aides ont été accordées pour le début d’année universitaire, contre “seulement” 30.600 pour les six mois suivant.

Pour cette année universitaire, les dossiers de demande de bourses peuvent encore être envoyés jusqu’au 30 novembre.

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