En un an, la Caisse nationale de santé luxembourgeoise a vu le nombre de ses “protégés” augmenter de 22.000 personnes. Des nouveaux assurés ayant trouvé un emploi au Grand-Duché mais aussi les maris, femmes, partenaires de Pacs ou enfants de ces mêmes cotisants. Car le système d’assurance-maladie du pays s’avère aussi généreux pour les employés (et retraités) cotisants à la CNS que pour leur entourage direct.

Ainsi, par exemple, garçons ou fille d’un salarié ou pensionné du Luxembourg assuré bénéficie des mêmes droits que son parent. Et cela qu’il soit légitime, naturel, adopté ou « recueilli d’une manière durable dans le ménage pour lequel l’assuré ou son conjoint/partenaire obtient une modération d’impôt », précise la CNS.

Mais attention, cette “co-assurance” n’est en aucun cas automatique. En effet, il convient d’adresser une demande à la Caisse nationale de santé. Une obligation pour les résidents. Tout comme au fur et à mesure des épisodes de la vie (naissance, déménagement, séparation, divorce, départ à l’étranger par exemple), l’organise aux 936.000 assurés devra être informé.

Pour les frontaliers français, belges ou allemands, certaines spécificités s’appliquent. Ainsi, les membres de la famille de celui ou celle qui détient le statut d’ “asssuré pricipal” seront signalés directement par la caisse compétente de son pays de résidence. Ainsi, « une attestation de droit remise par l’assuré principal ne peut plus être acceptée pour coassurer un enfant ou un conjoint/partenaire ».

L’an passé, ce sont près de 9.300 certificats de co-assurance qui ont été émis par la CNS.

En aucun cas, l'ajout d'un ou plusieurs proches à la protection santé luxembourgeoise publique n'entraînera d'augmentation de cotisation pour l'assuré principal.

 

 

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