Voilà une décennie, le Grand-Duché affichait un nombre d’unions historiquement bas. Depuis 2014 et ses 1.657 mariages “seulement”, les couples s’étaient montré plus nombreux. Une tendance que la pandémie, et sa restrictions des grandes réunions de familles, était revenue stopper. Mais force est de constater que depuis le virus est moins virulent, le cœur des Luxembourgeois-e-s bat à nouveau pour une union conjugale en bonne et due forme !

Ainsi, l’an dernier, pas moins de 💍2.539 mariages ont officiellement été célébrés au pays. Soit 2,6% de plus qu’en 2022, constate le Statec dans son dernier point sur la démographie nationale. Pas si désuète que cela, finalement, la tradition…

À analyser qui est passé par l’état-civil de sa commune de résidence pour préparer son union civile, les observateurs notent que pour un peu moins de 2% des dossiers, il s’agit de mariages entre partenaires du même sexe (soit 🏳️‍🌈47 engagements au total).

Homo ma non troppo

Et si ce chiffre peut apparaître modeste, il convient de signaler que depuis 2015 (et le 1er “mariage homo” au Luxembourg), le volume progresse très lentement mais avec un même “rattrapage” constaté en 2023. Sachant que l’An I avait enregistré le pic des unions, avec 139 mariages entre 2 hommes ou 2 femmes avaient été officialisés.


Au Grand-Duché, l'âge moyen pour se passer la bague au doigt était de ♀️32 ans pour les femmes et ♂️34 ans pour les messieurs.

Avec ce ratio à avoir en tête : 72,5% des unions actées en 2023 par un bourgmestre, échevin ou conseiller étaient des primo-mariages. Soit donc un peu plus d'un quart de "remariages" (avec l'un ou les deux partenaires déjà divorcé-s donc).

Pour la majorité CSV-DP, guère de changements ne devrait affecter les modalités du mariage luxembourgeois d'ici 2028. La seule volonté exprimée étant d'élargir la liste des lieux où pourront être célébrées les unions civiles. Cela se fera donc la continuité de la loi de 2022 qui avait déjà fait sortir le mariage (ou la déclaration de partenariat) de la maison communale.

Par contre, une mesure gouvernementale pourrait influencer le nombre de mariages organisés au pays. En effet, pour certains, le passage par la case "mariage" était notamment motivé par la charge fiscale pesant sur les célibataires. La fameuse classe d'imposition 1A.

Gilles Roth, le ministre des Finances, ayant annoncé un allégement de l'impôt dès le 1er janvier 2025 pour cette catégorie, il sera intéressant de voir l'impact que cela va avoir sur les mariages.

On retiendra également qu'après trois années de baisse, le nombre de divorces a remonté en 2023. Ainsi, près de 💔1.300 couples se sont séparés sur douze mois. Moralité : amour et toujours ne riment décidément pas dans 100% des cas...


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