Dans la famille “Aides financières aux étudiants“, je demande le prêt… Bonne pioche ! En effet, voilà un coup de pouce financier appréciable pour financer une poursuite de cursus souvent coûteux. Et en la matière, le Luxembourg s’avère encore très généreux avec les jeunes étudiants post-bac . Ainsi, l’État se fait garant des souscripteurs pour une somme de 3.250 euros/semestre avec l’assurance d’obtenir un crédit à un taux plus que réduit (- de 2% actuellement).

Cette enveloppe peut être aussi bien sollicitée par les Luxembourgeois (55% des sommes octroyées) menant des études supérieures que par des enfants de salariés frontaliers (45%). Mais pour les deux, il faudra obtenir l’accord de l’une ou l’autre des 5 banques partenaires de cette initiative. Il s’agit de la BIL, la Banque de Luxembourg, la Spuerkeess, BGL BNP Paribas et Raiffensen (ING a été retirée de la liste).

Il va de soi qu’il s’agit d’une avance que l’étudiant-e se devra d’acquitter par la suite. Mais à des conditions favorables. Ainsi, primo, le prêt devra être commencé à être remboursé au plus tard deux ans après la fin (ou l’arrêt) des études.

Le petit “+” possible

Secundo, la durée maximale de remboursement peut être étendue à 10 ans. Voilà qui laisse donc le temps aux intéressé-e-s de s’installer dans la vie active, toucher un revenu et alors verser les mensualités demandées.

Le dispositif d’aide en place depuis plusieurs années maintenant prévoit même qu’un bonus puisse être accordé au-delà des 3.250 € semestriels. Ainsi, le ministère de l’Enseignement supérieur et les banques peuvent donner leur aval à une majoration pour frais d’inscription ou selon des critères sociaux spécifiques.

2019 aura été l'année-record pour l'octroi de prêts-étudiants (avec 216 M€ accordés et garantis) mais si depuis le volume consenti a régressé (118,8 M€ tout de même pour l'année universitaire 2022-23), c'est juste en raison d'une modalité nouvelle.

Ainsi, par le passé chaque étudiant recevait un montant sous forme de prêt, mais avait ensuite le choix de ne pas en profiter. Désormais, seuls les étudiants intéressés par un prêt en font la demande et obtiennent ainsi la somme attendue. Ce qui semble plus logique en terme de gestion d'argent public...

Ce type de prêt "subventionné" par l'État existe dans les deux tiers des pays européens. Et c'est au Royaume-Uni que la part d'étudiants bénéficiaires est la plus élevée (95% en Angleterre, Pays de Galles et Irlande du Nord). Suivent Écosse (68%), Norvège (66%) et Suède (55%).

 

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