Tout n’est pas perdu pour Liberty Steel
Publié
par
Edouard Trèfle
le 20/02/2025 à 06:02

Le délai de deux semaines supplémentaires accordé par le curateur pour le dépôt des offres de rachat du site luxembourgeois de Liberty Steel n’aura pas été vain. Et sur le bureau de Me Olivier Wagner plusieurs dossiers intéressants auraient été déposés. Parmi eux, figurerait une offre de reprise particulièrement intéressante. Elle proposerait non seulement la reprise de l’activité mais le retour de la grande majorité des effectifs.
Un trimestre après le placement en faillite de l’usine de Dudelange, un nouvel espoir se lève donc. Mais du côté des syndicats LCGB et OGBL qui suivent le dossier, mieux vaut rester calme tant que tous les détails de la proposition et sa viabilité n’ont pas été vérifiés. Par ailleurs, il convient de voir si l’argent promis pour cette opération permet bien, dans un premier temps, de solder les dettes de la société accumulée depuis sa vente par ArcelorMittal en 2019.
C’est donc une lourde responsabilité qui pèse sur les épaule du curateur et du juge-commissaire. D’autant que les hauts et les bas connus par les 147 salariés encore concernés ont été nombreux ces dernières années, et surtout ces quelque 30 mois où le site a, au mieux, tourné à une cadence ralentie.
Plusieurs semaines
Selon RTL, le repreneur global (activité + effectif), pourrait être un groupe industriel turc déjà actif dans la production d’acier. Certains murmurent le nom de Tosyalı Holding, mais rien n’a pu être certifié à ce jour. Y compris une offre de la part de cette entité qui possède déjà plusieurs unités de production en Europe et qui, l’an passé, a racheté l’usine STS en Espagne (spécialisée dans la fabrication de tuyaux en acier).
Toujours est-il que l’ex-site Liberty Steel a aussi attiré d’autres candidats à la reprise. Mais avec des dossiers moins “positifs” pour l’emploi et l’activité. Certains voulant reprendre les murs, d’autres les machines…
Bonne ou mauvaise nouvelle sur ce dossier ne devrait pas être officialisée avant plusieurs semaines, s’accordent à dire plusieurs proches de la question au Grand-Duché.
À noter que c’est le même flou qui entoure le sort des salariés belges de Liberty Steel. Les installations de Liège ont été placées en 2023 en procédure de réorganisation judiciaire, et en décembre 2024 des repreneurs potentiels se sont aussi faits connaître. La presse parlait alors d’un investisseur italien et d’un autre américain. Mais depuis, aucune confirmation officielle n’est venue.
Les installation de Flémalle (acier laminé et galvanisé), Tilleur (acier revêtu) et Sclessin (découpe et transformation d’acier) compteraient toujours près de 600 employés. Personnel qui, comme au Luxembourg, a connu des retards de paiement de salaire ces derniers mois en plus de la chute d’activité.
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