Rose, infirmière “Si mon employeur en France me licencie, je viendrais travailler au Luxembourg”
Publié
par
Chrystelle Thevenot
le 09/09/2021 à 11:09
12 commentaires
En France, les soignants qui ne seraient pas vaccinés au 15 septembre verront leur contrat de travail suspendu pour quelques semaines, le temps de se mettre en conformité, une « première étape » avant « une mise à pied », voire « un licenciement » s’ils refusent tout simplement la vaccination.
C’est le cas de Rose*, 51 ans. Elle est infirmière depuis 25 ans dans un service pédiatrique à Metz. Fin juin, son chef de service lui demande de se faire vacciner : « Tu es la seule dans le service à ne pas être vaccinée. Je te demande de régulariser ta situation » lui annonce-t-il brutalement « Je vais devoir prendre des mesures si tu t’entêtes à ne pas le faire ».
“Nous avons pas de recul sur le vaccin”
Cette infirmière expérimentée est contre le vaccin parce que les études scientifiques qu’elle a lu, ne prouvent pas sa véritable efficacité : « Le recul sur les effets secondaires à long terme n’est pas suffisant » alerte-t-elle.
L’infirmière assène que « Les vaccins ne servent à rien face au variant Delta » insistant sur le fait que « Les ARN messager modifient notre code génétique et vont provoquer des cancers », « leurs effets indésirables sont plus graves que le Covid-19 lui-même ». D’ailleurs, elle a intégré les rangs des anti-pass sanitaire et manifeste tous les week-ends.
Un entêtement incompréhensible
Rose risque « gros ». Dans son milieu professionnel, elle en subit les conséquences tous les jours. En effet, dans son service, ses collègues l’ignorent tentant de lui expliquer que « perdre son travail pour cette obstination, c’est du délire ».
Mais Rose reste campée sur ses positions ; quitte à perdre son travail : « Les vaccins contre le Covid-19 ont été développés trop rapidement, on ne peut pas leur faire confiance ». Des convictions qui laissent son entourage dans l’incompréhension. « Je ne suis pas la seule, d’autres professionnels se sentent menacés dans leur poste » se réconforte-t-elle.
Licenciement assuré…
Par conséquent, dans quelques jours, Rose va voir son contrat de travail suspendu au moins un mois. Durant cette période, elle ne sera plus payée et ne viendra plus travailler : « Je risque une mise à pied de quelques jours voire un licenciement. C’est le prix à payer pour garder ma liberté ».
A-t-elle déjà envisagé la prochaine étape ? L’infirmière pense déjà à une reconversion professionnelle ou éventuellement trouver un pays qui ne demande pas aux soignants de se faire vacciner.
En juillet, le ministère de la Santé au Luxembourg avait annoncé « qu’il ne contraindrait pas les soignants à la vaccination anti-Covid ». Une belle opportunité pour cette infirmière : « Si mon employeur en France me licencie, je viendrais travailler au Luxembourg ».
Les antivax en France ne représentent qu’une toute petite proportion de la population française, puisqu’elle est estimée à moins de 3,5 %.
*Rose est un nom d’emprunt.
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Lire Miranda : « J’arrivais au Luxembourg le visage tuméfié »
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LeFrontalier67
Il y a des gens qui souffrent et ne peuvent pas se faire opérer à cause de gens qui occupent des lits de réa pour une piqure de vaccin pas faite.
LeFrontalier67
Mais bon sang, allez vous faire vacciner !!!!!!
C'est comme même dingue, on a enfin des vaccins !!!
Ca me rend fou ces discussions.
kiwi
Je souris quand je lis les reprises des discours ânonnés par nos dirigeants. C'est un fait, répéter les choses fonctionne chez une grande part de la population. Certes, cette dame extrapole en pensant au code génétique ou aux cancers. Mais tout comme les dirigeants qui extrapolent en disant que ces vaccins n'ont aucun effet sur les nouveaux-nés, p.ex. En Belgique, il y a eu le scandale des bébés "softenon". La thalidomide était un médicament contre les nausées des femmes enceintes. Anondin, à première vue. Il a fallu des années (et 20000 bébés malformés) pour faire le lien avec le médicament Softenon. Donc, avant de descendre les gens qui pensent autrement, attendons 2 ou 3 ans pour voir les effets secondaires réels de ces vaccins ! D'autant que ces injections ne sont pas LA solution à la circulation du virus. Et que d'autres types de vaccins qui font moins peur arrivent tout prochainement sur le marché.
goudurix
L'ARN est connu depuis les années 70 et a été mis en avant à Nancy entre autre !
goudurix
Heureusement que le ridicule ne tue pas
goudurix
Cela prouve que cette personne n'a rien à faire dans le système soignant.
Les affirmations à l'eau de rose par rapport au recul sur le vaccin ne tiennent pas : sur aucun des vaccins au monde il n'y a eu assez de recul Que dire du vaccin contre la rage ?
Proctolog
« Les ARN messager modifient notre code génétique et vont provoquer des cancers »
A mon avis, lors de son cursus, elle a dû sécher le cours concernant l'ARNm.
Encore une qui s'informe sur les réseaux sociaux.
Pour info, cela fait plusieurs années que l'on "vaccine" certains animaux avec de l'ARNm.
Valérie NAU
Désolée, mais le ministère dit une chose et l'employeur une autre... Non vaccinée, pas embauchée...
daroou57
Autant d'ignorance et de contre vérité d'une personne travaillant dans la santé, c'es pitoyable.
J'espère qu'elle ne se fera pas embaucher au Luxembourg pour étaler son ignorance et son incompétence
Stephanie Hanff
Je travaille au Luxembourg et les soignants non vaccinés ne sont pas bien vus non plus. Après désolé mais au dessus de 50 ans même pas le Luxembourg va la prendre
fr0nta
Si refuser un seul vaccin fait de nous un antivax alors en réalité il y a plus de 90% d'antivax en France vu le peu de gens qui se font vacciner contre la Grippe chaque année.