Pour les saisonniers, les fériés ont une autre saveur
Publié
par
Edouard Trèfle
le 30/04/2024 à 11:04
Petit mémo des fériés à venir en mai 2024 au Luxembourg : ce mercredi 1er (Fête du travail), le jeudi 9 mai qui compte double (Journée de l’Europe et Ascension) puis le lundi 20 mai (Lundi de Pentecôte). Autant d’occasions pour certains de s’organiser des congés à moindres frais question jours de repos décomptés… Mais pour des milliers d’employés, voilà des journées qui se dérouleront en poste.
C’est notamment le cas des salariés des secteurs dits saisonniers, comme dans les sites de loisirs, les offices touristiques, hôtels, restaurants ou débits de boisson. Les uns travaillent quand les autres auront droit au farniente en pleine semaine. Une “inégalité” dont la loi luxembourgeoise tient compte dans la façon dont le férié peut être “récupéré”.
Ainsi, depuis le milieu des années 70, un texte spécifique s’adresse à cette catégorie de personnels. Et les compensations fixées par la loi sont plus diverses que la situation commune des autres employés.
11 fériés qui comptent
Ainsi, pour ces saisonniers (payés à l’heure, à la semaine ou au mois), travailler un des 11 jours fériés légaux du Grand-Duché peut entraîner l’octroi de 2 jours de repos payés supplémentaires. Des journées qui seront à prendre dans les 6 mois après la date du férié.
Un férié non chômé par un saisonnier peut aussi se traduire de la part de l’employeur de 2 jours de repos payés qui peuvent venir s’ajouter au solde des congés ordinaires de la personne concernée.
Dans le cas d’un salarié qui devrait travailler la totalité des fériés attribuables au Luxembourg, alors il peut être envisagé une formule permettant une demi-journée de repos payée par semaine. Un temps qui viendra s’ajouter à la période de repos hebdomadaire légal.
Au Grand-Duché, il existe également une exception pour les jeunes travailleurs, comme les adolescents en apprentissage par exemple. Ceux-ci ne peuvent en principe pas être occupés les jours fériés légaux.
Seul un « cas de force majeure » ou « si l’existence ou la sécurité de l’entreprise l’exigent » peuvent éventuellement permettre à un employeur d’obtenir une dérogation. Il devra alors en informer le directeur de l’Inspection du travail en indiquant les motifs de ce travail.
En rubrique EMPLOI, découvrez des dizaines de proposition de job.
Pour laisser un commentaire veuillez vous connecter ou inscrivez-vous.