Le moins qu’on puisse dire, c’est encore un rebondissement dans le dossier Ascometal des sites d’Hagondange (Moselle), Cutsines (Meurthe-Et-Moselle) et du Marais (Loire), ainsi que les activités du CREAS, le centre de recherche d’Ascometal.

Le 30 mai dernier, le tribunal de commerce accordait un mois supplémentaire à l’Acciaierie Veneta, le repreneur italien potentiel. Les nouvelles offres de repreneurs pouvaient être acceptées jusqu’au 12 juin par le tribunal.

Mais hier, jeudi 27 juin, l’industriel français Europlasma  qui avait déposé une offre de reprise, et l’Italien Veneta se sont retirés. Les deux syndicats ont qualifié cette nouvelle de  “déflagration” pour la CFDT et de “catastrophe” pour la CGT.

L’offre de reprise de Greybull sous conditions

Le dernier repreneur en lice est le fond d’investissement britannique Greybull. Il serait prêt à reprendre 750 salariés sur 768. Reste à négocier un prêt  et plus de garanties de la part de l’Etat, par le biais du ministère de l’industrie. En effet, Yann Amadoro, délégué CGT, a déclaré à l’AFP, à l’issue de l’audience : “L’État doit apporter 85 millions et Greybull 90 millions d’euros, mais le financement de Greybull n’arriverait que dans un an, ce qui veut dire que l’État doit mettre de l’argent très vite “. Soit un investissement total de 175 millions d’euros ! Il y a urgence quand on entend ce même délégué dire que la trésorerie disponible d’Ascometal est d’environ deux semaines.

Cet après-midi, la CGT a confié à nos confrères de France Info que le tribunal rendrait sa décision le 8 juillet prochain.

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