Ce ne sont pas les postes à pourvoir qui font défaut en Wallonie. Et c’est, peut-être, ce qui explique la moindre présence de navetteurs belges sur le marché du travail luxembourgeois actuellement… Ainsi, en 2024, plus de 631.000 offres d’emploi ont transité par le Forem (l’équivalent wallon de l’Adem ou de France Travail). Signes que les entreprises de la Région frontalière de la Lorraine et du Grand-Duché manquent de main d’œuvre.

D’ailleurs, ce volume de propositions d’embauche est en progression de +30% (!) sur un an. Et le service national dédié à l’emploi et la formation de constater que les 10 métiers les plus recherchés en Wallonie concentrent à eux seuls un quart des offres diffusées dans l’année.

Voici ses spécialités en attente de CV :

Reste que malgré tout, le chômage n'a cessé de progresser en Wallonie au cours des douze derniers mois. Avec de l'ordre de 235.000 demandeurs d'emploi inoccupés en moyenne enregistrés chaque mois.

À analyser ses fichiers, le Forem constate qu'il s'agissait légèrement plus d'hommes (53 %) que de femmes. Un quart de ces chômeurs étaient âgés de 50 ans et plus ; les moins de 25 ans constituant 25% des inscrits.

Mais une des préoccupations vient de la durée sans travail des allocataires. Ainsi, dans 4 situations sur 10 (46%), le demandeur d'emploi était "inoccupé" depuis au moins 24 mois.

 

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