Voilà sept ans, cinquante salariés de l’usine John Zink du Luxembourg avait fait les frais d’un plan social. Voilà qu’OGBL et LCGB annoncent que la direction entend à nouveau sabrer dans les effectifs, cette fois du côté de personnels en poste dans l’IT et le service financier. Treize postes seraient ainsi sur la sellette alors que direction et syndicats ont une première rencontre prévue ce mercredi 3 juillet.

« Pour l’heure, ce choix de remettre en place un plan social est insupportable, commente tout de go le secrétaire syndical LCGB, Ricardo Ribeiro. Selon lui, le choix de se séparer de personnels est tombé directement depuis le siège US de la société (le groupe KochEs). « Ils agissent avec brutalité en souhaitant restructurer ce type de services de l’autre côté de l’Atlantique, sans laisser une chance aux salariés en place au Luxembourg. »

Face à cette douzaine de licenciements (« décidés pour faire baisser les coûts d’un groupe mondial, on croit rêver !»), les deux syndicats maison entendent plutôt négocier un Plan de maintien dans l’emploi. La priorité des discussions à venir sera donc de voir s’il n’est déjà pas possible de conserver les professionnels visés au sein de l’entreprise dudelangeoise.

Comptant actuellement de l’ordre de 230 employés au Grand-Duché, John Zink avait déjà fait parler d’elle au printemps 2023. L’an passé,  il avait ainsi été question de se séparer de 10% des effectifs… Idée qui n’avait alors finalement pas été jusqu’au bout.

 

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