Voilà deux ans, la cession de 65 magasins Match et Smatch de Belgique n’avait pas été sans causer une impressionnante casse-sociale. Une fois ce “lot” de points de vente répartis entre Colruyt, Carrefour, Delhaize, Intermarché et Delfood, 1.089 employés avaient juste changer de couleurs de blouses de travail, mais pour d’autres cela a signifié l’arrêt de leur contrat de travail…

Ainsi, 513 salariés du groupe allait faire l’objet d’un licenciement collectif au pays. Il s’agissait là de personnels jusqu’alors employés dans l’un ou l’autre des 19 magasins non repris et d’administratifs en poste au siège de MatchSmatch. Et parmi cet effectif mis à la porte, 46% étaient âgés de 50 ans ou plus.

C’est à ce facteur d’âge que les élus européens ont été sensibles, estimant qu’il s’agissait là d’une tranche d’âge rencontrant bien plus de difficultés à revenir sur le marché de l’emploi. D’où ce vote d’une aide de 3,5 millions d’euros qui devra servir à financer une formation professionnelle, assister une reconversion, soutenir un projet de recherche de poste, etc.

La Région met la main à la poche

Au final, le dispositif devrait concerner uniquement les personnels impactés par la cession en Wallonie (et non sur les autres Régions). En effet, le taux de chômage étant plus élevé dans ce territoire qu’ailleurs au Royaume, c’est là que les difficultés de reclassement s’avèrent les plus fortes…

Les 365 salariés possiblement aidés le seront via les sommes versées à 85% par le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation. Des aides du FEM complétées à hauteur de 15% par une subvention de la Région Wallonne elle-même (469.000 euros).

 

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