Le 13 février déjà « et au cours des prochains mois » pour reprendre les termes du ministre de l’Économie, il va souvent être question de l’avenir de l’usine ArcelorMittal de Bissen et ses 270 employés. En effet, le contexte économique mondiale n’a guère été favorable à la sidérurgie luxembourgeoise ces derniers mois,. Cela y compris pour les quelque 83.000 tonnes de produits sortant de la “plus que centenaire” tréfilerie.

« Rien d’alarmant, mais il faut s’en préoccuper », n’esquive pas Robert Fornieri (OGBL). Selon lui, la discussion qui s’est ouverte est positive en ce sens qu’elle anticipe de possibles difficultés. « Incontestablement, il faut revoir les plans industriels qui avaient été tirés pour l’avenir de ce site. Tout ça pour mieux répondre aux besoins du marché et en préservant l’emploi. »

Voilà le défi posé au ministre Lex Delles, à son collègue du Travail Georges Mischo, aux dirigeants du groupe Arcelor et aux représentants du personnel. Tous étant réunis pour suivre une ligne : « esquisser ensemble des pistes concernant l’avenir du site », assure le ministre de l’Économie.

Questions qui planent

L’usine fait partie de l’Accord tripartite Lux 2025 autour duquel les partenaires sociaux s’étaient déjà mis d’accord. Ce texte arrive à son terme et le site spécialisé dans la fabrication de fils pour clôtures et agriculture (fil à vigne), fils industriels (pour gabions, armatures de câbles) et les fibres métalliques de renforcement du béton pour sols, tunnels et préfabriqués doit sans doute faire l’objet d’une nouvelle attention.

Sa trentaine de machines et ses 3 lignes de galvanisation ne devraient-elles pas délaisser telle activité au profit de telle autre ? Ne faudrait-il pas investir plus pour la modernisation des installations ? Ces questions planent dans l’air depuis quelques années déjà. Le temps d’y répondre s’est rapproché visiblement.

 

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