Le Luxembourg est un village où le bouche-à-oreille fonctionne bien
Publié
par
EddyThaux
le 27/12/2023 à 12:12
Après un stage dans une fiduciaire au Luxembourg, durant ses études de commerce, Olivier Ruggeri se voit proposer un poste de comptable. Habitant à Thionville, tous les matins il vit le quotidien des frontaliers qui prennent le train ou qui tentent un trajet en voiture semé de bouchons.
Après un an, à 24 ans, une enseigne bien connue de la grande distribution lui propose un poste en France avec une belle perspective d’évolution. La passion du commerce et l’ambition faisant, le voilà cinq ans plus tard à gérer 6 magasins et une centaine de personnes. Un poste prenant où la vie privée est mise entre parenthèse. “Je travaillais toute la semaine et même le dimanche car l’un des magasins était situé en Meurthe-Et-Moselle où les commerces sont ouverts.”
Un retour aux sources en Italie et une nouvelle société au Luxembourg
Un Limoncello pour les papilles luxembourgeoises, mais pas seulement
Dans les Marches, en Italie centrale, Olivier a une partie de sa famille qui exploite une petite distillerie. La spécialité : le Limoncello, cette boisson à base de citron pressé.
Il propose alors de s’associer à son cousin pour la production d’un Limoncello bien sûr artisanal, mais en modifiant le goût pour le rendre moins sucré et moins fort. Bref, plus adapté aux papilles de la clientèle luxembourgeoise, très cosmopolites. Un réel défi.
Depuis, il a sorti le Meloncello, à base de melon, et bientôt, ce sera le Boscocelli aux fruits rouges.
Une création de société facilitée par l’administration luxembourgeoise
Olivier Ruggeri nous explique qu’il n’a pas eu trop de difficultés à créer son entreprise Ruggeri Liquori Company. Les différents services administratifs et surtout les douanes ont été très disponibles pour répondre à ses questions et l’aider dans ses démarches.
Le Luxembourg est vraiment un bon endroit pour tester ses produits et se faire la main. C’est un pays multiculturel où il peut proposer ses liqueurs aussi bien à des restaurateurs luxembourgeois, italiens, portugais, chinois et bien d’autres. “Ce sont des gens ouverts d’esprit et qui en plus, vous mettent en relation avec d’autres clients potentiels. Le Luxembourg est comme un village où le bouche à oreille fonctionne très bien, ce qui est bon pour le business“, nous dit-il.
Après un an passé à Mondorf-Les-Bains pour tester ses produits auprès des restaurants et épiceries du Luxembourg, dès janvier, Olivier va prospecter le marché français pour plus tard, continuer jusqu’aux États-Unis où il a déjà de bons contacts mais où les procédures sont plus complexes.
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