Si le CDI conserve la préférence de la plupart des employeurs du Grand-Duché, son pendant le CDD fait toutefois de plus en plus d’adeptes. Les entreprises y voient un bon mode pour “tester” leurs futur-e-s recru-e-s quand certains salariés apprécient la formule à durée déterminée pour mieux concilier vie professionnelle et vie privée.

Au Luxembourg, le CDD avait déjà la particularité de ne pouvoir être renouvelé que deux fois (3 CDD possible sur le même poste donc). Sachant que si la relation de travail devait se poursuivre sur la même mission, il faut alors que le contrat soit requalifié en CDI. Sur ces points, la nouvelle loi sur le travail votée l’été dernier n’a rien changé.

Par contre, les textes concernant la période d’essai applicable aux CDD à, elle, sérieusement été modifée. Ainsi le délai accordé aux deux parties pour se dédire a-t-il été raccourci et clairement redéfini.

Désormais, la période d’essai du contrat à durée déterminée ne peut être inférieure à deux semaines, quelle que soit la longueur de la mission prestée. Mais les députés ont aussi fixé la durée maximale de ce délai.

25% maximum

Ainsi, les CDD “nouvelle génération” ne pourront jamais avoir une période d’essai inscrite supérieure au quart de la durée du contrat. Autrement dit, 3 mois pour un CDD d’1 an par exemple. Le texte fixe cette même limite haute en se basant sur la durée minimale pour laquelle le Contrat a pu être signé (dans le cas où la date d’échéance de la mission ne pourrait être déterminée) .

Entrée en vigueur le 4 août 2024, la loi a aussi déterminé les modalités pour passer éventuellement d’un CDD vers un CDI.

La Chambre des salariés, une institution qui agit dans l’intérêt des salariés et des retraités.
La CSL édite régulièrement brochures et newsletters expliquant les droits des salariés.
Vous pouvez consulter gratuitement le site www.csl.lu où se trouve la rubrique “Vos droits”.

Pour être informé des actualités, abonnez-vous à la Newsletter de la CSL