La fidélité à l’employeur est un marqueur fort en Belgique
Publié
par
Edouard Trèfle
le 07/11/2023 à 12:11
Turn-over : voilà bien un réflexe qui ne semble pas affecter les salariés en Belgique. Selon une enquête de SD Worx, il ne serait que 🇧🇪7 % à chercher activement à quitter leur actuel employeur. L’étude met ainsi en lumière un niveau d’attachement à leur job des employés du Royaume inédit en Europe.
Le constat a été dressé à la suite d’un sondage mené par le prestataire de service RH auprès de 16.011 travailleurs dans 16 pays européens (pas le Luxembourg malheureusement). Et si le Belge est “ancré” à son emploi, à l’inverse les Polonais ne semblent guère satisfaits de leur situation professionnelle. Ils seraient 55 % à être en quête d’une autre place.
Et la “vérité belge” semble être un marqueur commun à la Grande Région. En effet, la loyauté des cols blancs et cols bleus à leur employeur est aussi élevée auprès des salariés de France🇫🇷 ou d’Allemagne🇩🇪 où plus de 62% des interrogés disent ne pas vouloir quitter leur job du moment.
En mai dernier, le Statec avait pour sa part mesuré qu’au Luxembourg, 🇱🇺87 % des salariés étaient “satisfaits de leur situation de travail”.
Reste que si les patrons belges peuvent se féliciter de la relation forte qui peut lier leurs effectifs à leur société, ils doivent aussi mesurer ce que cette relation forte implique. Et Amélie Vercamer, business manager chez SD Worx Career solutions de commenter: « Les Belges aiment la sécurité de l'emploi. C'est pourquoi le licenciement ou le départ involontaire d'un employeur les touche de plein fouet ». Une rupture pourra ainsi être ressentie comme « une expérience difficile à vivre émotionnellement et fait partie d'un processus de deuil ». Rien de moins.
Il apparaît d'ailleurs que "rompre" constitue également un temps que les patrons belges ont du mal à vivre, à gérer. De l'importance alors d'être accompagné d'un conseil en ressources humaines. Cela aussi bien pour mener l'entretien de départ que l'outplacement.
En effet, en Belgique depuis 2014, un reclassement doit être proposé en cas de licenciement de tout salarié de 45 ans et plus (ceux qui potentiellement ont donc le plus d'ancienneté dans l'entreprise...).
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