Possiblement, en juillet, 6.381 salariés en poste pourraient être placés sous la “protection” des mesures de chômage partiel. C’est là une des possibilités que vient d’accorder le Comité de conjoncture à 86 sociétés du Luxembourg en difficulté économique actuellement. Pas dit que l’ensemble des employeurs concernés recouvreront à cette mesure, mais le cadre légal leur est ouvert.

Alors que le chômage des résidents continue à progresser, le Comité de conjoncture a reçu moins de demande pour ce septième mois de l’année. Une quinzaine de dossiers en moins à analyser, ce qui se traduit forcément par une diminution de l’impact parmi les employés. Pour juin, 80 salariés de plus avaient ainsi été concernés.

À analyser les demandes, il ressort que 30 demandes émanaient d’entreprises œuvrant dans le secteur de la construction. À la veille du congé collectif et alors que le Gouvernement vient de dévoiler ses mesures de relance pour cette branche, l’incertitude sur l’activité flotte donc toujours.

Demande vs réalité

Pour 9 entreprises, le chômage partiel a été validé comme mesure intégré à un plan de maintien dans l’emploi.

Toutefois, ces données sont à prendre avec des pincettes. En effet, les sociétés demandeuses ont deux mois pour présenter le décomptes des heures réellement chômées. Et systématiquement, le bilan réel est moindre que la demande prévisionnelle réceptionnée par le Comité de conjoncture.

Ainsi, en mars dernier sur 3.400 “bénéficiaires” possiblement listés, seulement 1.718 salariés ont été placés en chômage partiel. Soit 67.000 heures chômées et avec un coût pour le Fonds pour l’emploi de 1,3 millions d’euros environ.

 

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