Selon les données du Statbel, le travail à temps partiel en Belgique concernait encore près d’1 salarié sur 4 en 2022 (23,8%). Le cabinet spécialisé en ressources humaines, SD Worx, vient de consacrer une nouvelle étude à ces 106.000 hommes et femmes du secteur privé, notamment afin d’analyser quelle profession ils et elles exerçaient. Et d’avoir la “surprise” de constater qu’une poignée métiers rassemblaient la plupart de ces employé-e-s.

Ainsi, c’est essentiellement dans le domaine des Services et de la Santé que l’opportunité de travailler à temps partiel est le plus souvent saisie. Par importance en terme de salariés, voici la liste des 10 métiers ayant le pourcentage le plus élevé de “non temps-plein” ( 38h/semaine en Belgique) :

A regarder les chiffres de plus près, SD Worx a constaté des différences d'attirance (ou d'emploi) entre hommes et femmes dans ces secteurs ouverts aux temps partiels. Ainsi, des branches comme la vente ou le nettoyage peuvent employer jusqu'à 40% de personnels féminins, quand ces messieurs se retrouvent plus en nombre à des postes de caissiers (33%) ou assistants maternels (35%).

Par ailleurs, selon l'étude, un lien peut être fait entre l'âge et le travail à temps partiel, « avec un pic notable chez les moins de 25 ans ». Ainsi, plus de 50% des jeunes n'ayant pas encore atteint cet âge travaillent à temps partiel. le plus souvent en complément de leurs études.

À l'autre bout des générations actives, SD Worx souligne que le travail à temps partiel est « également élevé entre 35 et 65 ans, et prévaut même à 60 ans (pic le plus important) ». Reste à savoir si ces personnes le font par choix (plus de temps libre) ou par défaut (pas d'embauche à temps plein).

 

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