Au Luxembourg, le temps de travail est actuellement fixé à 40 h par semaine, représentant 8 h de travail journalier, tandis qu’en France ce dernier il est fixé à 35 h, soit 7 h par jour. Une différence que certains souhaitent abolir.

Cependant, au Luxembourg, certaines sociétés ont déjà pris l’initiative de passer aux horaires flexibles ou à la semaine de quatre jours. Le sujet est dans l’air du temps, surtout depuis la crise du Covid-19. L’enjeu étant notamment de travailler moins pour mieux concilier vie privée et vie professionnelle. En Europe, plusieurs pays comme la Suède ou le Royaume-Uni ont déjà lancé des initiatives pour tenter de trouver la solution à l’équation.

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Le succès de la pétition

Dans cet esprit, une pétition réclamant de passer à des journées de travail de sept heures au Luxembourg, au lieu de huit, a vu le jour mi-juin, sur le site internet www.petitions.lu (site sur lequel les citoyens peuvent mettre en ligne des pétitions sur les sujets qu’ils souhaitent). Si cette dernière atteint les 4 500 signatures d’ici un peu moins de 40 jours, le sujet devra être débattu à la Chambre des députés. La réduction du temps de travail fait justement partie des dossiers de Georges Engel, le ministre du Travail.

En moins d’une semaine, les signatures se sont envolées. À l’heure d’écrire ces lignes, on recense plus de 3 000 signatures. Il n’en manque que 1 500 pour que le sujet soit débattu.

Mise à jour le 24/06/22 : Les 4 500 signatures ont été dépassées. Le sujet sera débattu.

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Accroissement d’un sentiment de bien-être général

Le pétitionnaire évoque un argument qui semble plaire, détaillant que “Le Luxembourg fait partie de pays de l’Union européenne avec la semaine de travail la plus longue. La baisse des horaires de travail permettrait une augmentation de la productivité horaire des salariés et un accroissement du sentiment de bien-être général.“

Cependant, la Fédération des artisans (FDA) a, de son côté, tiré la sonnette d’alarme face à cette idée. Pour elle, la pénurie de main-d’œuvre serait exacerbée par la réduction du temps de travail. « Une réduction du temps de travail, telle qu’évoquée par le ministre du Travail, Georges Engel, suscite l’incompréhension des artisans », explique-t-elle.

La FDA pencherait plutôt pour laisser les entreprises organiser elles-mêmes les horaires de travail de manière plus flexible.

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