Hier, la chambre commerciale du tribunal de Strasbourg a étudié les offres de reprise du groupe Ascometal et accorde un mois de plus au repreneur italien Venete.

Ainsi, il a été décidé de prolonger la période d’observation du redressement judiciaire. La date de dépôt des nouvelles offres est fixée au 12 juin, pour une prise de décision par le tribunal  le 28 juin 2024.

Racheté par Swiss Steel en 2018, ce dernier veut se séparer du  “cluster automobile” qui regroupe les sites d’Hagondange (Moselle), Cutsines (Meurthe-Et-Moselle) et du Marais (Loire), ainsi que les activités du CREAS, le centre de recherche d’Ascometal.

C’est l’avenir de plus de 600 salariés qui est en jeu.

L’État pourrait financer le coût de dépollution

Le problème des 11 millions d’euros nécessaire au désamiantage et au dépoussiérage du site d’Hagondange est toujours sur la table. Selon  l’industriel  Acciaierie Venete,  c’est Swiss Steel l’actuel actionnaire qui doit prendre ce coût à sa charge.

Mais les rebondissements dans cette affaire ne manquent pas. Enfin, Julien Freyburger, président de la communauté de communes des Rives de Moselle, s’est dit prêt à apporter 15 millions d’euros sous la forme d’une prise de participation au capital du groupe sidérurgique. Cela permettrait le financement de la dépollution du site d’Hagondange. “Nous sommes prêts, mais ce n’est pas notre rôle de nous substituer à l’État”, a-t-il précisé. Il a aussi qualifié l’Acciaierie Venete de “repreneur sérieux, pérenne, solide“. Malgré tout, il faudra l’autorisation prévue par décret en conseil d’État pour que cela puisse se faire légalement.

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