Arcelor Luxembourg saluée pour la gestion de ses aciers
Publié
par
Patrick Jacquemot
le 30/10/2024 à 08:10
C’est peut-être un détail pour vous, mais pour ArcelorMittal Luxembourg (et ses clients), voilà une reconnaissance qui fait du bien. Ainsi, alors que trois de ses sites avaient été reconnus en 2021 comme respectant les critères du label ResponsibleSteel, cette certification vient d’être renouvelée après un audit réalisé l’été dernier. Ainsi, les unités de Rodange, Belval et Differdange sont saluées pour s’inscrire dans une “démarche responsable”.
Simple greenwashing ? Oh que non, pour bénéficier de cette certification, le groupe sidérurgique aura dû démontrer qu’il faisait des efforts pour réduire son impact environnemental, employer des matières premières d’origine responsable et respecter les populations concernées par le cycle de production de l’acier.
Concrètement, au Grand-Duché, cela s’est notamment traduit par le lancement d’une étude sur l’impact des bruits et vibrations auprès des riverains des usines Long Products d’Arcelor, la mise en place d’un nouveau plan de gestion des déchets et co-produits (avec notamment pour objectif 100% de co-produits revalorisés en 2030).
Clients, marchés et États attentifs
Parmi les critères à satisfaire, ArcelorMittal a aussi dû démontrer les efforts faits sur le mode de production, la gestion des terrains, le lieu de travail des salariés (plus sûr, moins impactant sur la santé) mais aussi la communication sur ses activités et la transparence vis-à-vis du public.
Pour Guilhem Dollé, responsable Environnement, Énergie & Impact sociétal d’ArcelorMittal Long Products, voir cette certification ResponsibleSteel renouvelée (3 ans après sa 1ère remise) constitue un plus à l’égard de la clientèle de l’industriel. Et de témoigner que bon nombre d’acheteurs ont contacté l’entreprise pour savoir si elle avait été “recertifiée”. « Voilà donc donc des clients qui peuvent se prévaloir d’une chaine d’approvisionnement responsable et conforme à leurs propres règles éthiques. »
Par ailleurs, ce “label” constitue aussi un message à l’égard des États et des marchés financiers pour leur montrer « que le secteur de l’acier concrétise son intention non seulement de décarboner sa production mais aussi d’instituer des pratiques environnementales, sociales et de gouvernance responsables », souligne Guilhem Dollé.
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