8 questions à se poser avant de signer un CDD ou CDI
Publié
par
Chrystelle Thevenot
le 13/08/2020 à 16:08
Votre entretien s’est bien déroulé et le recruteur veut vous embaucher ?
Se voir offrir une opportunité professionnelle est excitant, mais la perspective d’un CDI ne doit pas faire office d’œillières. Avant d’accepter la proposition, soyez sûr de balayer certaines interrogations.
Bien que le salaire, les missions et l’organisation du temps de travail soient les principaux points qu’un candidat regarde lorsqu’il accepte une offre, d’autres composantes sont à prendre en compte et peuvent faire pencher la balance, d’un côté ou de l’autre.
1. Quels sont les avantages ?
À moins que vous souhaitiez exercer bénévolement, vous travaillez en échange d’un salaire.
Et ce salaire vient rarement seul, il est accompagné d’avantages salariaux et sociaux que vous devez connaître avant de signer. En voici une liste non exhaustive :
- Congés payés
- Primes
- Possibilités de télétravail
- Dispositifs d’épargne
- Congés maladie
- Tickets restaurant
- Chèques cadeaux
- Mutuelle
- Séminaires à l’étranger
- Salle de sport dans l’entreprise
- Service de conciergerie
- Voiture de fonction
- Participation aux bénéfices…
Vous pouvez avoir toutes ces informations auprès du recruteur, mais également avec les ressources humaines.
Profitez-en pour savoir à quel moment ces avantages vont prendre effet. Quand pouvez-vous prendre vos congés payés ? Sont-ils transférables d’une année à l’autre ?
2. Le salaire peut-il être négocié ?
Si malgré les avantages salariaux et sociaux proposés, vous jugez que votre salaire fixe ne correspond pas à vos aspirations, à ce que vous valez sur le marché du travail, à vos compétences ou à votre niveau de formation, n’hésitez pas à demander si une négociation est envisageable.
N’ayez pas peur de poser la question, surtout si vous êtes sur un poste qualifié qui nécessite des compétences particulières. Ne prenez pas le risque d’être sous-payé par crainte d’aborder le sujet.
Si malgré tout vous n’osez pas aborder le sujet, vous pouvez bien entendu attendre de faire vos preuves dans l’entreprise et ainsi avoir des arguments pour revaloriser votre salaire ultérieurement.
3. L’entreprise jouit-elle d’une bonne réputation ?
Autrement dit, souhaitez-vous associer votre image à la sienne ? Creusez la question : les pratiques de l’entreprise sont-elles en phase avec son activité ? Cette société traite-elle bien ses salariés ? Les clients sont-ils satisfaits du service ?
Si l’entreprise est déjà passé par des périodes houleuses, essayez de vous renseigner sur la fréquence des crises et sur la manière dont elle les a gérées.
Dans le même ordre d’idées, partagez-vous les valeurs véhiculées par l’entreprise ? Vous reconnaissez-vous dans sa philosophie ?
4. La culture d’entreprise est-elle à votre goût ?
Pour accéder à ces informations, Internet est votre meilleur allié. Visitez le ou les site(s) de l’entreprise mais aussi ses réseaux sociaux.
Vous verrez comment celle-ci communique et quelle image elle essaie de renvoyer.
Vous aurez ainsi une idée plus pointue de la culture d’entreprise mais aussi de sa vision. N’hésitez pas non plus à entrer en contact avec un collaborateur pour avoir un point de vue interne.
5. Que pensez-vous de votre supérieur / manager ?
Vous avez sûrement rencontré votre futur manager pendant le processus de recrutement. Quelles ont été vos impressions à son sujet ? Pensez-vous qu’il vous poussera à donner le meilleur de vous même ? Et quelle est sa vision du management ?
Sachant que c’est lui qui va encadrer vos missions et conditionner votre rapport au travail, votre manager représente un poids important dans la balance.
Cette question est aussi valable pour les stages et alternances. Comment sentez-vous votre tuteur / tutrice ?
Pour trouver des réponses à vos questions et clarifier certains points, n’hésitez pas à solliciter un entretien rapide avec lui ou elle avant d’accepter l’offre.
6. Quel est le turnover sur votre poste ?
Certains postes ont un turnover élevé, c’est-à-dire que les employés n’y restent pas très longtemps. Là les raisons sont multiples, et vont du management aux conditions de travail.
Pour avoir cette information et prendre la température, le plus simple est de contacter directement les salariés qui sont passés par votre futur poste ou bien de consulter leurs profils sur les réseaux sociaux professionnels.
7. Savez-vous exactement à quel problème à résoudre est associé votre embauche ?
Autrement dit, connaissez-vous exactement les tenants et aboutissants du poste ?
Sachez dans quel bateau vous mettez les pieds avant de prendre le large, cela vous évitera la surprise de découvrir des missions pour lesquelles vous n’avez pas signé !
8. Le poste répond-t-il à vos objectifs ?
À priori, vous avez postulé dans le but de rester quelques temps dans l’entreprise.
Mais le poste est-il réellement fait pour vous ? Du moins, vous permet-il de mettre en pratique vos compétences et d’évoluer dans votre projet professionnel ?
Dans tous les cas, ne vous précipitez jamais lorsque le recruteur vous annonce qu’il souhaite vous embaucher. Bien qu’au moment de candidater, vous vous soyez projeté, vous n’avez probablement pas tout anticipé.
Prenez le temps de vous poser toutes ces questions et d’éclaircir certains points avec les interlocuteurs concernés, et attendez quelques jours avant de donner votre réponse définitive.
Si après réflexion vous vous rendez compte que vous préférez refuser le poste, ne culpabilisez pas. Mieux vaut ce cas de figure, plutôt qu’annoncer votre démission au bout de 3 mois et devoir tout recommencer !
(Source : Régions Job)
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