Chaque mois depuis le début de l’année, les partenaires sociaux siégeant au Comité de conjoncture ont avalisé une soixantaine de demandes de mise en chômage partiel d’entreprises luxembourgeoises en difficulté. Si le nombre de sociétés s’avèrent constant, il est heureux de constater que de moins en moins de salariés se retrouvent impactés par ce type de mesure. De 7.216 employé-e-s possiblement concerné-e-s en janvier, la dernière mesure prise pour avril ne concernerait “au pire” que 5.923 personnes.

Maigre consolation mais, à l’heure où le nombre de demandeurs d’emplois progresse (dont une partie de licenciés), syndicats, patronat et ministres de l’Économie ou du Travail sont plutôt heureux de constater ce dégonflement du chômage partiel prévisionnel.

Pour avril, le Comité a rejeté quatre demandes d’entreprises. Sachant que parmi les 61 dossiers validés, 9 concernaient des mesures actées dans un Plan de maintien dans l’emploi.

À nuancer

Comme souvent, au sortir du Comité de conjoncture, il convient de relativiser les chiffres avancés. En effet, la réalité du chômage partiel est souvent bien en deçà de ce qui avait anticipé par les employeurs.

Ainsi, pour décembre 2024 par exemple, sur les 75 demandes avisées favorablement, seules 57 entreprises ont effectivement dû placer tout ou partie de leurs effectifs en chômage partiel. Faisant passer le nombre de personnels concernés de 5.466 bénéficiaires attendus à 2.711 salariés réellement concernés. Soit 79.152 heures tout de même chômées pour le dernier mois de 2024.

Sur ce seul mois de décembre, le Fonds pour l’emploi qui couvre l’allocation versée aux “chômeurs partiels” aura dépensé 1,5 million d’euros. Indemnité représentant 80% des salaires initiaux.

 

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