2 jours de télétravail par semaine et pour tous : pétition débattue le 30 novembre
Publié
par
Aymeric Henniaux
le 17/11/2022 à 17:11
3 commentaires
La date est enfin connue : le mercredi 30 novembre à 10 h 30.
Invitée à s’exprimer devant la Chambre des députés ce jour-là, Katia Sabrina Litim, la personne à l’origine de la pétition, pourra défendre la raison d’être de sa démarche en mettant en avant ses arguments devant les députés de la Commission du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, ainsi que les membres de la Commission des finances et du budget des pétitions.
Un débat qui sera retransmis en direct sur Chamber TV et sur le site et l’application chu.lu afin que tout le monde puisse suivre les échanges. Pour rappel, la pétitionnaire a la possibilité d’être accompagnée par cinq personnes maximum.
Une pétition au succès immédiat
Défendant l’idée d’instaurer deux jours de télétravail hebdomadaires pour tous, y compris pour les travailleurs frontaliers, la pétition 2384 a été ouverte aux signatures le 13 juillet dernier.
Afin que le sujet puisse être débattu avec les députés et les ministres concernés, chaque pétition doit avoir préalablement réuni au minima 4 500 signatures validées. Une formalité pour celle-ci puisqu’en quelques heures seulement, ce seuil était franchi haut la main.
Mieux, lors de sa clôture le 24 août, ce sont près de 14 000 signatures qui ont été enregistrées ? Après vérification, 13 892 très précisément ont été jugées recevables, un vrai succès.
Qu’attendre de ce débat ?
Lancé peu après la fin de l’accord autorisant les frontaliers à télétravailler en illimité (le 30 juin), la pétition mettait en avant les différents avantages de permettre aux non-résidents de pouvoir travailler de chez eux au moins deux jours par semaine : limitation des déplacements, réduction de l’impact écologique, des embouteillages, amélioration du bien-être des salariés…
Pour autant, l’issue de ce débat public du 30 novembre ne devrait pas bouleverser les dispositions actuellement en vigueur en matière de télétravail des frontaliers. La décision dépend en effet également des pays voisins du Luxembourg dans lesquels résident les frontaliers.
Or, à ce jour, l’Allemagne ne permet toujours que 19 jours annuels de télétravail sans avoir à être imposé dans son pays de résidence, contre 34 jours pour la France et la Belgique.
De plus, à partir du mois de décembre prochain, l’Union européenne imposera de son côté de ne pas dépasser 25 % de son temps de travail hors du Luxembourg, sous peine de se voir rattacher à son pays de résidence pour la sécurité sociale.
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Babaluba
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Ulrick13
Même si une décision est hors des main des députés, ils ont par contre la possibilité d'imposer le respect des limites actuelles/officielles au employers luxembourgeois:
i.e. Résidant Allemand j'ai une limite des 19 jours, et si je fais plus je devrais normalement payer une partie d'impot en Allemange, par contre mon employeur refuse que je dépasse les 19 jours car il ne veut pas gérer ce surplu d'administration pour me permettre de faire ma déclaration d'impots au Lux.
Idem pour les plus de 25% et la sécurité sociale.
Ca au moins c'est entre leur mains directement.
PS: ca m'empèche qu'ils peuvent aussi mettre le pression et faire des concessions avec les pays limitrophes pour les 2 jours/semaine.
Daniel Clement
Pour se mettre en accord avec les pays voisins du Lux , et éviter de se précipiter tous au centre ville de Luxembourg via les 3 axes d'autoroutes saturés , alors pourquoi ne pas developper le télé-travail , mais juste de l'autre coté de la frontière sur le sol Luxembourgeois: pourquoi vouloir toujours se précipiter vers le Centre-Ville , il faut vivre avec son temps et les formidables avantages que nous offrent les nouvelles technologies fibre optique et autres : les photons et les électrons voyagent beaucoup plus vite que les voitures, et ne poluent pas. Alors avis aux investisseurs pour mettre sur pieds des Hubs de Télétravail sur le sol luxembourgeois, mais le plus proche possible des frontières Française, Belge et Allemande et bien déservis par les transports en commun de ces 3 pays.