10,5 millions de voyageurs accueillis l’an passé. Jamais l’aéroport de Charleroi-Bruxelles Sud n’avait vu arriver ou partir autant de voyageurs. Comme les autres pistes en Europe, le site wallon a ainsi repris de l’élan question fréquentation maintenant que le “trou d’air” Covid est passé. Pas mal pour un aéroport qui n’accueille que 6 compagnies aériennes : Wizzair, AirArabia, Pegasus, Volotea, Air Corsica et Ryanair.

Cette dernière vient d’ailleurs d’annoncer vouloir renforcer cette fréquence de rotation (vers 🇭🇷Dubrovnik, Zadar, 🇵🇹Faro, 🇫🇷Marseille, 🇪🇸Palma et 🇧🇦Sarajevo). La compagnie low-cost irlandaise assurant aussi l’ouverture cet été de quatre nouvelles lignes : 🇵🇱Katowice en Pologne, 🇮🇹Salerno et Rome-Fiumicino en Italie) et 🇬🇷Nea Anchialos en Grèce.

Sans compter que la concurrence muscle aussi son jeu depuis l’aéroport situé à 50 km de la capitale belge, 60 km de Luxembourg-ville et 250 km de Metz. Ainsi, le 21 février, des vols vers 🇫🇷Bordeaux seront organisés par Volotea quand Pegasus décollera vers 🇹🇷Antalya dès le 4 avril prochain. Bref, là encore le seuil des 130 destinations (dans 30 pays distincts) ne devrait plus tarder à être dépassé.

Mais pas question pour Philippe Verdonck directeur de BSCA [Brussels South Charleroi Airport] de ne pas de voir plus haut encore. Des passagers, il en veut plus et même de fixer la barre à 16 millions de clients attendus d'ici 30 ans. Croissance XXL donc (+55% !).

Mais le site doit d'abord franchir une étape majeure : l'enquête publique pour le renouvellement de sa concession. Et les riverains voient déjà d'un mauvais œil la multiplication envisagée des décollages-atterrissages alors qu'ils se plaignent déjà des nuisances sonores et de la pollution…

Pas simple en effet de passer des 62.000 mouvements de vols commerciaux actuels aux 83.000 vols annoncés pour 2045… Il appartiendra au gouvernement wallon de donner son aval (ou non) au développement envisagé.

Mais déjà du côté de BSCA, on annonce des projets. Comme l'agrandissement du terminal 1 (afin de mieux séparer check-in, ticketing et screening pour faciliter l'embarquement de plus de monde) ou encore d'établir une connexion entre les deux terminaux.

 

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