🇱🇺 Dracula le Luxembourgeois🧛

Savez-vous d’où le Comte Dracula, personnage de roman, tient son nom ? Pour créer le célèbre vampire, l’écrivain Bram Stoker s’est inspiré d’un véritable souverain, à savoir Vlad III Draculea. Au XVe siècle, ce prince de Valachie (Roumanie actuelle) était accusé d’avoir commis des atrocités contre ses ennemis, d’où son surnom d’ “empaleur”.

Le nom Draculea signifie « fils du dragon » et vient probablement du fait que son père, Vlad II, était membre de l’Ordre du Dragon et portait le suffixe « Dracul ». L’Ordre du Dragon est un ordre de chevalerie catholique fondé par Sigismond de Luxembourg, roi de Bohème qui a régné sur le Saint-Empire romain germanique (compris donc l’actuel territoire du Grand-Duché). Voilà un héritier dont le pays se serait volontiers passé…

La face sombre de Luxembourg

En cette période d’Halloween, le Luxembourg City Tourist Office organise des visites guidées de la ville haute et du quartier Grund, centrées sur le « sombre passé de la forteresse ». Chaque jour de cette fin de semaine, deux visites guidées sont organisées, chacune dans une langue différente.

À savoir : mercredi 30 octobre en anglais, jeudi 31 octobre en luxembourgeois, vendredi 1er novembre en allemand et samedi 2 novembre en français. Une réservation est nécessaire.

🇩🇪 Le juge-sorcier de Trèves🧙

Au XVIe siècle, un « chasseur de sorcières » vivait à Trèves et sa mort devait encore longtemps préoccuper la plus ancienne ville d’Allemagne. Dietrich Flade était juge et, dans le cadre de ses fonctions, il a supervisé de nombreux procès en sorcellerie au cours desquels il été particulièrement sévère. Un jour, la Ville lui emprunta 4.000 florins d’or pour mener un procès. La ville aspirait à un statut plus élevé et voulait être directement subordonnée à l’empereur. Mais elle perdit le jugement et avec, donc, une lourde dette.

Le fait que Flade lui-même ait été accusé de sorcellerie et condamné à mort par le feu en 1589 a alors sans doute arrangé la ville. Après son exécution, la créance ne fut toutefois pas annulées, mais revint à l’Église. C’est ainsi que la ville de Trèves a continué à payer pendant des siècles des « obligations découlant de la succession de Flade » (en 2008, il s’agissait de 362,50 euros versées à la paroisse locale).

Ce n’est qu’en mars de cette année que la ville a convenu avec la paroisse d’arrêter les paiements… après 435 ans.

🇧🇪 Le loup-garou de Neffe🐺

Selon la légende, deux garçons vivaient à Neffe, en Wallonie, et une rivalité s’était installée entre eux. Malheureusement, l’un d’eux pouvait se transformer en loup-garou… Une fois, alors qu’il était mi-loup mi-humain, le méchant gamin a tendu un piège à son rival lorsque celui-ci revenait de chez ses parents à Weiswampach et l’a attaqué.

L’attaqué réussit toutefois à se défendre et à blesser le loup-garou si gravement qu’il dut reprendre sa forme humaine et s’enfuir. Aujourd’hui, on peut encore voir la statue du loup-garou dans la ville voisine de Bastogne.

🇫🇷 Danse avec les sorcières 🧙🏻‍♀️

En Moselle (et particulièrement dans l’Est du département), la Hexenaat a longtemps fait trembler enfants et superstitieux. Pour le coup, cette “Nuit des sorcières” se tenait sous les étoiles entre le 30 avril au soir et le 1er mai à l’aube. Avant le retour des beaux jours, l’agitation gagnait certains villages ou forêts et il se disait que les sorcières (« Sabbat ») s’agitaient en tout sens cette nuit-là et venaient déranger la tranquillité des habitants.

Ainsi, durant ces quelques heures étranges, du bruit se faisait entendre ici ou là, des objets étaient déplacés, des choses disparaissaient… Sans que l’on ait jamais vraiment su s’il s’agissait là de l’œuvre de ces femmes malfaisantes ou le fruit des bêtises de quelques potaches !  En tous cas, quand vient le printemps un conseil : mieux vaut ne pas s’aventurer dehors en pleine obscurité en Moselle.

Le plus hanté des jardins

Au pied du haut-fournau U4 à Uckange flotte parfois dans l’air l’esprit des ouvriers qui ont connu les heures de gloire de ce site sidérurgique. Depuis seule reste la silhouette fantomatique des anciennes structures industrielles mais quand Halloween revient, c’est du côté du Jardin des traces voisin que les frissons gagnent les visiteurs. En effet, pour la fête maléfique, le lieu a pris les couleurs d’automne et regorge d’ectoplasmes, monstres et décorations à faire peur.

Ouvert ce 1er novembre, de 10h à 18h30.

 

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