Au Zoo d’Amnéville, l’otarie Maïla a parié un poisson avec Josy l’alligator du Mississipi que la 3e édition du festival Luminescences allait battre son précédent record de fréquentation. Et en ce 2025, au célèbre parc (entre Metz et Thionville), on se prend à rêver de dépasser les 148.699 visiteurs qui, l’an passé, avaient fait le déplacement dans les frimas pour découvrir, à la nuit tombé, les milliers de sujets lumineux installés spécialement.

Cette année, la direction a refait confiance à la même manifestation pour continuer à attirer du monde, à une période où les amateurs se faisaient habituellement rares. Et depuis que les techniciens spécialement venus de Chine ont fini d’installer les dernières lanternes, le cap des 100.000 visiteurs a été franchi au terme des 10 premières semaines d’ouverture du parcours d’1,4 km.

Le 29 mars, Luminescences sera débranché. Autant dire qu’il ne reste plus que trois mois à toutes celles et ceux qui n’ont pu venir jeter un œil aux décorations flashy pour faire un passage par Amnéville. Sachant que pour cet hiver 2024-25, c’est le thème “Magic Indies” qui a été retenu et se décline sur 4 univers joliment baptisés : esprit de la jungle, couleurs des Indes, héritage sacré et full moon party.

Signe que la manifestation gagne en popularité (et en renommée), les organisateurs ont pu constater que 55% des visiteurs actuel appréciaient ce spectacle pour la première fois. Et cela y compris le 1er novembre, date où le sentier a vu défiler le plus de spectateurs : 7.400 petits et grands accueillis entre 17h30 à 21h !

Depuis, les horaires d’ouverture se sont adaptées à l’obscurité, mais la foule reste au rendez-vous. Comment ça vous n’y avez pas pensé pour une prochaine sortie durant ces congés ? Pangolins, buffles, bouddhas et autres tigre du Bengale n’attendent que vous…

Vive l’écojolie !

Oui, Luminescences brille la nuit. Mais pas de panique, le Zoo d’Amnéville n’emploie là que des LED. Résultat, une soirée ne consomme “que” 150 kWh pour les milliers de sujets éclairés. Sur les 5 mois du festival, la facture électrique de l’événement ne représente d’ailleurs que 1,2% de la consommation annuelle du site.

Par ailleurs, les organisateurs prennent soin à ce que la plupart des décors soient fabriqués à partir de matériaux de récupération et que les revêtements des sujets-lanternes emploient des éléments naturels comme écorce broyée ou sable. Et puis, certaines lanternes des éditions précédentes sont « réutilisées, réentoilées et repeintes ». De quoi éviter le gaspillage des motifs ou personnages les moins endommagés.

 

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