Ne cherchez pas à leur retirer le sourire, vous n’y arriverez pas. En ce lundi, les patrons des 216 attractions de la Schueberfouer 2024 ont (quasi) tous la joie affichée sur le visage. Pensez donc : la météo a été avec eux. Et même les vents et les éclairs de samedi n’ont guère pesé sur l’affluence de la fête. D’ailleurs, à l’heure de tirer le 1er bilan, même les sujets qui devraient fâcher fondent comme glace au soleil…

Les prix élevés de l’énergie qui peuvent peser sur le prix des manèges ou de la restauration ? Chacun a su s’adapater, jure Charel Hary, président de la Fédération Nationale des Commerçants Forains. Le fait qu’un carrousel à sensation soit tombé en panne au beau milieu d’un tour (nécessitant l’évacuation des clients par une échelle) ? Une simple péripétie. D’ailleurs, le manège en question -un temps fermé- a pu redémarrer sitôt les vérifications faites par les équipes de Luxcontrol…

Au passage, signe que les contrôles ne sont pas qu’une simple formalité, un point de restauration est resté fermé pendant tout le week-end en raison de problèmes répétés lors du passage des inspecteurs… Et voià comment 15% de recettes s’envolent, sans parler du coût de la nourriture qu’il a fallu jeter…

Même la polémique lancée par une note de l’Inspection du Travail rappelant aux forains que les jeunes de moins de 18 ans avaient interdiction de travailler sur la fête fait pschitt au vu des bons résultats des trois premiers jours d’activité? « Ce texte s’applique depuis longtemps », relativise Laurent Schwaller qui veille sur la Schuebe’ pour le compte de la Ville de Luxembourg.

Pour l’échevin Patrick Goldschmidt, c’est le fait que le document ait été rendu public qui a soulevé la polémique. Et puis, primo, tout majeur a la possibilité d’être recruté encore sur la fête. Secundo, l’ensemble des métiers ont trouvé suffisamment de personnels pour les trois semaines d’animation.

« Mais si ça n’avait pu être le cas, alors oui, affirme Charel Hary. Un entretien avec le ministre du Travail aurait été demandé.» Mais que Georges Mischo se rassure, il peut encore aller se promener à la Schueberfouer sans crainte.

De l’art pour la « Fouer »

Sous le slogan « Stolz op eis Fouer » (= “Fiers de notre Fouer)”, l’artiste luxembourgeois Jacques Schneider a créé une collection pour l’événement. Ses créations ont été imprimées sur t-shirts, casquettes et tasses. C’était un grand honneur pour lui de pouvoir y participer, a déclaré l’artiste qui a voulu rendre hommage au mode de vie des forains avec son travail.

Les visiteurs ont encore le temps de s’amuser à la Fouer jusqu’au 11 septembre. D’ici là, il y aura encore quelques actions spéciales.  Comme ce mardi 27 août avec la traditionnelle Journée des bourgmestres pour laquelle 49 bourgmestres se sont annoncés pour être au service dans 18 restaurants et snacks. « C’est un bon bilan d’autant que l’on est pas en année électorale », s’amuse même Charel Hary.

Mercredi 28, place à la Journée à tarif réduit. Pour la première fois d’ailleurs, non seulement les manèges réduiront leurs prix d’un tiers mais les restaurateurs ont aussi annoncé vouloir faire un geste. Qui viendra s’attabler en famille bénéficiera d’un menu à – 30% !

Jeudi 29 viendra la Journée des reines. Dès 17, 25 reines de beauté, du vin et de la bière, vêtues de leurs écharpes respectives accueilleront les visiteurs et sillonneront les allées.

Pour le 11 septembre – dernier jour de la Fouer, l’ensemble des attractions et manèges seront à moitié prix jusqu’à 20h. Ensuite, un grand feu d’artifice sera tiré vers 22h mais pas question pour la fête de s’arrêter de tourner avant 1h du matin (comme les autres jours).

 

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