À peine la cérémonie de clôture achevée que certains ont déjà le “JO blues”. En attendant les prochaines épreuves sous les anneaux des Jeux paralympiques -du 28 août au 8 septembre-, certains s’accrochent déjà à leurs souvenirs. Des flashes de records, de victoires, de désillusions, une peluche de la mascotte Phryge… Mais bientôt la collection de memorabilia pourra sérieusement s’agrandir.

En effet, le comité d’organisation vient d’annoncer la prochaine organisation de braderies. Des ventes sur tout le territoire français destiné à rassasier les amateurs de sports mais aussi les clubs et fédérations. En effet, au cours de ces 24 braderies, tout pourra se trouver : du cheval d’arçon des épreuves de gymnastiques au bob flanqué des anneaux en passant par les panneaux de décoration. L’occasion de faire rentrer un peu plus d’argent dans les caisses, même si cette édition 2024 a été celle où le plus de billets ont été vendus (près de 9 millions !).

Le coup d’envoi de ce grand bazar sera donné le 15 septembre prochain, possiblement à la braderie de Lille. Et déjà certains noms de villes retenues sortent du chapeau olympique : Paris, Rennes, Compiègne, Vichy, Nanterre, Montpellier, Pantin, Colombes, Châteauroux ou Mulhouse.

Laisser un “héritage”

Mais la Moselle, déclarée “Terre de Jeux” et qui a accueilli le passage de la flamme en même temps que Schengen, ne sera pas oubliée. Mais pour l’heure ni le lieu, ni la date n’ont été communiquées… Suspense.

Une plateforme internet permettra aussi à des entreprises de pouvoir acquérir certains des matériels, accessoires et autres structures qui ont été indispensables à la tenue des deux compétitions. Il ne s’agira là que d’objets ne présentant pas le logo des JO.

Cette opération “recyclage/seconde vie est une première dans l’histoire olympique. Ces braderies s’inscrivant dans l’esprit des organisateurs de laisser un « héritage ». Une notion qui ne passait pas uniquement par la reprise par des collectivités des sites construits à l’occasion de cette édition 2024. À l’instar des immeubles du Village olympique (qui, après l’accueil de 140.000 athlètes, vont revenir à l’habitat public), l’Arena Porte de la Chapelle, la marina Roucas-Blanc à Marseille ou encore le centre aquatique non loin du Stade de France.


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