Le match inaugural voilà trois ans et demi, la venue de la Suède pour un match qualificatif pour la Coupe du monde deux mois plus tard, le barrage pour l’Euro 2024, la rencontre contre le Portugal (tous les billets vendus en 20 minutes…) : ce ne sont que quelques exemples de temps forts dans la jeune histoire du Stade de Luxembourg. Et déjà la venue de la Mannschaft en novembre relance une question : l’équipement n’a-t-il pas été sous-dimensionné ? Car, à nouveau, le match de foot des Roud Léiwen à domicile contre la sélection allemande risque de laisser plus d’un supporter sur sa faim… et dehors !

Alors, faut-il penser plus large, agrandir, rééaménager ? La question est sur le bureau du ministre des Sports, Georges Mischo, depuis sa nomination. Mais la balle n’est pas forcément dans son camp. En effet, si l’État a bien mis 40 millions d’euros dans la construction, c’est la Ville de Luxembourg qui gère l’équipement. Là, ça coince visiblement.

La Tageblatt vient de relancer le débat. Et de la part des élus municipaux , on préfère botter en touche. Silence radio. Déjà que la capitale a dû rallonger de près de 20 M€ (!) ce qu’elle avait prévu de dépenser, se relancer dans des travaux et donc des factures a de quoi rendre frileux il est vrai.

Coques en stock

En effet, le coût du Stade de Luxembourg est passé d’un devis de 60 millions à un montant réel proche des 80 M€. Des demandes en matière de sécurité ou d’adaptations à la demande de la Fédération luxembourgeoise de football (FLF) rendant l’objet plus onéreux qu’envisagé. Sans parler de l’augmentation des frais de construction en période Covid…

Reste qu’en l’état, la structure répond aux exigences de l’UEFA et de la World rugby. Les deux fédérations internationales ont validé le Stade autant que sa capacité d’accueil initiale: 9.300 places. Mais l’on sait qu’il serait possible de faire plus…

Ainsi, près de 2.000 coques de sièges supplémentaires pourraient venir se greffer dans l’enceinte. Pas simple, pas gratuit mais possible ! En tous cas, il s’agirait là d’une solution “à moindre frais”.

Du côté de la FLF, on ne veut pas se montrer “trop gourmand”. Pour le président de la Fédération, Paul Philipp, pas question de bousculer les financeurs éventuels d’un tel projet. Ni la Ville, ni le ministère (le plus probable).

Alors, on se contente de signaler aux fans de ballon rond que telle rencontre se jouera encore à guichets fermés… Mais le coup de sifflet final sur ce dossier n’a pas encore été entendu, il y a donc un espoir.

 

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