Pour 2025, le départ du Tour de France sera donné depuis 🇫🇷Lille. En juillet 2026, Barcelone🇪🇸. Pour l’édition 2027, il est question d’une 1ère étape en Grande Bretagne. Et en 2028? « J’ai demandé au ministre des Sports de faire savoir aux organisateurs que le Luxembourg était partant🇱🇺 pour accueillir le Tour à cette date ! », vient de lancer Luc Frieden.

C’est au détour d’une conférence où il était question de Défense, dialogue social et intelligence artificielle que le Premier ministre a donc confirmé la mission (oh combien importante) confiée à Georges Mischo : partir en échappée pour devancer les villes concurrentes auprès d’Amaury sport organisation. Une course qui s’annonce compliquée, mais…

Mais le Luxembourg a des arguments dans la musette pour convaincre de l’intérêt de sa candidature. Déjà le pays et sa capitale ont de quoi payer. Eh oui, il faut a minima 10 millions d’euros pour attirer la vingtaine d’équipes pro.

Même facilité dans les capacités hôtelières pour accueillir les 180 coureurs, leurs mécanos, les journalistes, les officiels, la caravane publicitaire (4.500 suiveurs !) mais aussi les spectateurs qui ne manqueront d’affluer pour l’événement.

« Une fierté luxembourgeoise »

Et puis, le ministre luxembourgeois a une histoire à raconter. Le long récit qui, depuis 1903, marie le Grand-Duché et la “Grande boucle”. Quinze étapes se sont déjà courues dans le pays (dès 1947) et à deux reprises déjà, le Tour a pris son départ du Luxembourg : une 1ère fois en 1989 et une 2nde fois en 2002.

Et puis si l’épreuve est devenue « une fierté luxembourgeoise », pour reprendre les mots de Luc Frieden, c’est aussi parce que le pays a offert plusieurs vainqueurs au Tour. À commencer par 💛François Faber (1909) pour finir avec 🥇Andy Schleck (2010) . « Mais en 2028 surtout, on fêtera les 50 ans du Maillot jaune de 🚵Charly Gaul et les 100 ans de la victoire de Nico Frantz🏆 », rappelle le Premier ministre.

Pour une course qui tient tant à sa légende, cela peut compter. D’autant qu’avec Nico Frantz, le récit peut aussi évoquer un des rares double vainqueur de la “reine des courses” (1927, 1928) et d’un cycliste qui a roulé avec le Maillot jaune d’un bout à l’autre de l’édition 1928…

Et puis, la candidature luxembourgeoise peut aussi jouer sa carte “transfrontalière”. Un peu à l’image de ce qui s’est passé pour le passage de la Flamme olympique l’été dernier, pourquoi ne pas rêver à un peloton jouant à “saute-frontières”, passant d’un tour de pédalier du Luxembourg à l’Allemagne puis la France.

De l’autre côté de la Moselle, on sait que 🇫🇷Thionville piaffe aussi d’impatience d’accueillir la course. Alors pourquoi pas un rendez-vous fédérateur “entre voisins” européens?

Aussi, même si depuis 2017 et l’étape Mondorf-les-Bains/Vittel, le Tour de France n’a plus mis les roues au Grand-Duché, le leader du Gouvernement veut y croire. Et surtout rêver déjà aux retombées qui immanquablement accompagnent le passage des “forçats de la route”. « Un retour économique, sportif, touristique important » qui s’annonce si Georges Mischo réussit à convaincre ses interlocuteurs désormais.

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