A moins de 100 jours de l’ouverture des JO de Paris 2024, le président du comité d’organisation, Tony Estanguet vient de dévoiler le design de la future torche qui accompagnera l’événement tout au long du parcours de la flamme (80 jours) puis pendant les épreuves olympiques. Un objet aux lignes délicates, produit en acier à empreinte carbone réduite.

Mais, cocorico lorrain : la torche sera produite par les usines françaises d’ArcelorMittal et, particulièrement, les deux sites mosellans de Florange et Woippy.

Pour s’assurer de ne jamais manquer (!), deux mille exemplaires de l’emblématique porte-flamme seront édités. Sachant que 1.500 seront dédiés aux Jeux olympiques et 500 pour les Jeux paralympiques. Habituellement, ce chiffre est cinq fois plus important mais les organisateurs ont tenu à faire montre de sobriété. Et l’équipe de préciser d’emblée qu’il ne sera en aucun cas possible d’acquérir l’objet à la production limitée.

Sobriété, il en a aussi été question dans le choix des matériaux et de l’usinage retenu. Ainsi, la plupart des éléments seront conçus en acier à empreinte carbone réduite. Le circuit au sein des sites ArcelorMittal (sponsor) a d’ores et déjà était défini :

  1. l’acier recyclé sera produit à Châteauneuf (Loire)
  2. le laminage aura lieu à Florange
  3. la découpe des feuilles sera effectuée à Woippy
  4. place enfin à des orfèvres pour assembler et façonner ces feuilles.

Le designer retenu, Mathieu Lehanneur, a choisi de créer un objet parfaitement symétrique (une première dans l’histoire des JO). Mais chaque partie, de teinte Champagne, sera mis en valeur d’une manière différente : le haut en acier microbillé, le bas en acier poli.

 

Prochaine étape : la découverte de la vasque où brûlera le feu olympique. Suspense : sera-t-elle aussi “made in Lorraine” ?

 

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