Des vagues comme si l’Océan baignait la Province de Luxembourg belge. Des rouleaux à faire pâlir la cote basque, juste là entre Wallonie, Lorraine et Grand-Duché. Oui, c’est bien un rêve un peu fou que compte bien concrétiser la direction de l’Hôtel Van der Valk d’Arlon. Ainsi, l’établissement qui domine l’autoroute A6 disposera d’ici peu d’une piscine à la houle suffisamment dynamique pour permettre la pratique… du surf.

Il s’agira là d’une première au Royaume, mais plus largement au Benelux. Et Clara Doitaux de sourire de la surprise qui se lit toujours sur les visages à cette annonce. « Nous avons glissé l’information en début d’année et il y a encore des gens qui pensent que c’est une blague », note la Marketing & Front Office Manager. Sauf que le projet n’a rien du “poisson d’avril”. C’est, au contraire, un des investissements qui sera mené en cet endroit « un peu au milieu de nulle part » et où, à la vérité, chacun doutait de la rentabilité d’un hôtel de 10 étages et 120 chambres. Et pourtant…

Pourtant, cinq ans après l’ouverture, la fréquentation est au rendez-vous. Une clientèle d’affaires essentiellement qui a trouvé dans “l’hôtel au toucan” (le logo de la maison) une halte 4 étoiles juste aux portes de la Belgique, de la France et du Luxembourg. Des groupes, des individuels qui, le week-end venu, cèdent la place à des visiteurs plus orientés famille, loisirs.

Une bouffée pour l’économie locale

« Et c’est maintenant plutôt vers ce créneau “Détente” que notre activité va se développer », souligne Clara Doitaux. Une opération qui a déjà commencé avec le terrassement du site qui, à la fin du printemps 2024, accueillera 56 chambres supplémentaires. De quoi accueillir notamment les couples ou les foyers qui viendront profiter du nouvel espace wellness et de la piscine in et outdoor envisagés.

La partie dédiée au surf (si vraiment !) mais également un restaurant flambant neuf compléteront l’installation. Voilà de quoi permettre à Van der Valk d’attirer un public pour plusieurs nuitées, au-delà du flux des Néerlandais ou des voyageurs Flamands qui apprécient leur stop arlonais sur la route des vacances.

Cette usine de méthanisation est 100% dédiée à l’hôtel situé juste de l’autre côté de l’autoroute.

 

A terme donc, ce sont donc bien plus que la soixantaine d’employés actuels qui travailleront dans l’hôtel. Une bouffée d’oxygène pour l’économie de proximité. « Sachant que notre engagement local ne s’est pas arrêté là, dévoile la Front Office Manager. Ce développement, nous le voulions le moins impactant possible sur l’environnement et nous avons cherché comment faire ainsi. »

La solution, ce sont les vaches voisines de la famille Pastoret qui la détenaient. Leurs excréments même… Ainsi, d’ici fin septembre, l’hôtel bénéficiera de l’énergie et de la chaleur produite par l’unité de méthanisation bâtie juste devant le bâtiment. Inodore, incolore mais terriblement efficace pour apporter les kilowatts et les calories qui, demain, pourraient permettre au complexe hôtelier d’être autonome.

Pour cette mi-août, les équipes terminent les derniers raccordements; les tests suivront et, selon le planning envisagé, « le tout devrait 100% opérationnel pour cette fin septembre 2023 ». Et là encore, promis cela n’a rien d’une blague !

 

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